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1er août 1716 : mort de Jacques Boileau, docteur de Sorbonne, frère de Nicolas Boileau-Despréaux

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1er août 1716 : mort de Jacques Boileau,
docteur de Sorbonne, frère de
Nicolas Boileau-Despréaux
Publié / Mis à jour le lundi 30 juillet 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Jacques Boileau avait, comme son frère, l’esprit plaisant et satirique. Despréaux disait de lui, que « s’il n’avait été docteur de Sorbonne, il aurait été docteur de la Comédie Italienne. » Dans l’incendie de la maison de Sorbonne, en 1671, il perdit une bibliothèque nombreuse, et composée des livres les mieux choisis, et quelques années après il se cassa la jambe, en tombant du haut d’une échelle : ces accidents ne diminuèrent rien de sa gaieté, et ne furent pour lui qu’une nouvelle source de bons mots.

Quelques-uns qu’il osa se permettre contre le monarque, qui faisait alors trembler l’Europe, l’obligèrent à disparaître quelque temps aux yeux du public. Cette affaire n’eut aucune suite, les épîtres flatteuses du poêle ayant sans doute obtenu grâce pour les sarcasmes du docteur.

Il se plaisait à traiter les sujets les plus singuliers, et comme il était hardi dans ses opinions, il composait ses ouvrages en latin, « afin d’échapper, disait-il, à la censure des évêques. » Son traité le plus curieux, est l’Histoire des Flagellants, où il combat l’usage des disciplines volontaires, qui était en vigueur dans les couvents, et même dans les cours.

L’auteur de Bolaeana rapporte que le grand Condé passant par Sens, l’abbé Boîleau, grand-vicaire de cette ville, fut chargé de le complimenter. Le prince affecta de le regarder en face, et parut vouloir s’amuser à le faire manquer de mémoire ; l’abbé Boileau interdit, ou plutôt feignant de l’être, lui dit : « Monseigneur, votre altesse ne doit pas être surprise de me voir troublé à la tête d’une compagnie d’ecclésiastiques ; je tremblerais bien davantage à la tête d’une armée de trente mille hommes. » Le prince l’embrassa, et l’invita à dîner.

La Fontaine entendant un jour l’abbé Boileau parler de saint Augustin avec admiration, lui demanda si saint Augustin avait bien autant d’esprit que Rabelais ; l’abbé Boileau regardant ce bel esprit profane avec tout le dédain d’un docteur de Sorbonne : « Prenez garde, lui dit-il, M. de La Fontaine, vous avez mis vos bas à l’envers. » En effet, par une des distractions ordinaires à La Fontaine, ses bas se trouvaient à l’envers.

 
 
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