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20 juillet 1031 : mort du roi de France Robert II le Pieux

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20 juillet 1031 : mort du roi
de France Robert II le Pieux
Publié / Mis à jour le mardi 17 juillet 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Robert était monté sur le trône après la mort de Hugues Capet, son père ; il avait épousé Berthe, sa cousine au quatrième degré. Comme ces mariages étaient alors prohibés dans l’Eglise, le pape Grégoire V déclara nul ce mariage, excommunia le monarque, et mit son royaume en interdit.

Robert le Pieux à l'office dans la cathédrale d'Orléans

Robert le Pieux à l’office dans la cathédrale d’Orléans

On n’avait encore rien vu de semblable en France ; l’excommunication fit un tel effet, que Robert se vit abandonné de tout le monde. Deux seuls domestiques, suivant Pierre d’Amiens, lui restèrent ; mais ils avaient soin de purifier par le feu tout ce qu’il avait touché. Robert, effrayé de cette désertion, prit enfin le parti de renvoyer Berthe.

Robert était un prince savant pour son temps, humain et débonnaire ; il composa plusieurs hymnes que l’on chante encore dans l’Eglise. Il avait commencé l’église Notre-Dame sur les ruines d’un temple consacré à Jupiter par les bateliers de Paris, sous l’empire de Tibère. Il avait fait plusieurs pèlerinages, dont un à Rome ; il nourrissait par jour jusqu’à mille pauvres. Le jeudi saint, il leur lavait les pieds et les servait à genoux, couvert d’un cilice. Il allait souvent prendre une chape et chanter au lutrin dans l’église de Saint-Barthélemy, auprès de laquelle il demeurait.

Un jour qu’il fait sa prière à l’église, il s’aperçut qu’un filou avait déjà coupé la moitié de la frange de son manteau, et qu’il continuait pour l’avoir toute entière : « Mon ami, lui dit-il d’un air de bonté, contente-toi de ce que tu as pris ; le reste sera bon à quelque autre. »

Cette piété de Robert ne doit pas occulter son côté superstitieux. Helgaud nous apprend qu’il avait fait faire un reliquaire de cristal, orné d’or, mais où il n’y avait point de reliques, sur lequel il faisait jurer les nobles, dans la vue d’écarter le faux serment, comme si pour commettre le crime, l’intention ne suffisait pas.

 
 
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