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11 juillet 1690 : bataille de la Boine

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11 juillet 1690 : bataille de la Boine
Publié / Mis à jour le mardi 10 juillet 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Le prince d’Orange défait le roi Jacques, son beau-père, qu’il avait détrôné deux ans auparavant, et qui était repassé en Irlande pour reconquérir ses Etats, avec les secours qu’il avait obtenus de Louis XIV.

Cette bataille fut décisive contre Jacques II : il fut déchu sans retour du trône d’Angleterre. Les Français qui étaient dans son armée combattirent vaillamment ; les Irlandais prirent la fuite. Un historien célèbre remarque à cette occasion, « que les Irlandais, si bons soldats en France et en Espagne, ont toujours mal combattu chez eux. II y a des nations dont l’une semble faite pour être soumise à l’autre ; les Anglais ont toujours eu sur les Irlandais la supériorité du génie, des richesses et des armes. Jamais l’Irlande n’a pu secouer le joug de l’Angleterre, depuis qu’un seigneur anglais la subjugua. »

Mais le même historien a commis une erreur volontaire et perfide, en disant qu’après la bataille, le roi Jacques II, passant par une petite ville, nommée Galloway, fit pendre quelques citoyens qui avoient clé d’avis de lui fermer les portes, et qu’au contraire, le prince d’Orange (ou le roi Guillaume) fit publier un pardon général. L’intention de Voltaire, en inventant cette petite anecdote, était de relever le prince protestant au-dessus du roi catholique ; mais il a été démontré :

1. Que le roi Jacques, dans sa retraite, ne passa ni par Galloway, ni par quelque autre place qui lui opposât la moindre résistance ;

2. Que le roi Guillaume ne fit grâce qu’aux simples soldats, et qu’il excepta formellement de l’amnistie toute la noblesse, contre laquelle il se porta aux plus grandes violences.

Le maréchal de Schomberg, qui avait quitté le service de France après la révocation de l’édit de Nantes, fut tué dans cette bataille. Le prince d’Orange eut l’épaule effleurée d’un boulet de canon, qui le mit tout en sang, ce qui donna lieu au bruit de sa mort en France. Cette fausse nouvelle fut reçue à Paris avec une joie inconsidérée : on sonna les cloches ; on brûla dans plusieurs quartiers des figures d’osier qui représentaient le prince d’Orange, comme on brûle le pape dans Londres ; on tira le canon de la Bastille, non point par ordre du roi, mais parle zèle indiscret d’un commandant.

On a dit que ces réjouissances étaient le plus grand éloge du roi Guillaume ; qu’elles étaient l’effet de la crainte qu’il inspirait ; mais on n’a pas assez réfléchi, que les bourgeois et le peuple ne savent guère craindre un ennemi, que quand il menace leur ville. C’était l’image d’un gendre et d’une fille ayant chassé leur père ; d’un ambitieux dur et hautain, régnant à la place d’un roi légitime ; enfin d’un ennemi de Louis XIV, qui produisent ces transports d’une joie effrénée.

 
 
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