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8 juillet 1617 : exécution de la maréchale d'Ancre accusée d'avoir ensorcelé la reine

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8 juillet 1617 : exécution de
la maréchale d’Ancre accusée
d’avoir ensorcelé la reine
Publié / Mis à jour le dimanche 8 juillet 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Après que le maréchal d’Ancre, Concino Concini, favori de Marie de Médicis — régente après l’assassinat du roi Henri IV et pendant la minorité de Louis XIII —, eut été tué sur le pont du Louvre (24 avril 1617), une commission fut envoyée au parlement pour condamner le maréchal après sa mort, pour juger sa femme Léonora Dori dite Galigaï, et pour couvrir, par une cruauté juridique, l’opprobre de l’assassinat.

Il n’y avait rien à reprocher à la maréchale ; elle avait été confidente de la reine, c’était là tout son crime : on l’accusa d’être sorcière ; car alors il fallait que la sorcellerie entrât pour quelque chose dans les grandes fortunes et dans les morts extraordinaires ; on prit des Agnus Dei qu’elle portait, pour des talismans.

Exécution de la Galigaï en place de Grève le 8 juillet 1617

Exécution de la Galigaï en place de Grève le 8 juillet 1617

Un conseiller lui demanda de quel charme elle s’était servi pour ensorceler la reine ? Galigaï, indignée contre le conseiller, et un peu mécontente de Marie de Médicis, répondit : « Mon sortilège a été le pouvoir qu’ont les âmes fortes sur les esprits faibles » ; réponse que Voltaire a mise dans la bouche de Mahomet :

Du droit qu’un esprit vaste et ferme en ses desseins,
A sur l’esprit grossier des vulgaires humains.

Quelques juges eurent assez de lumières et d’équité pour ne pas opiner à la mort ; mais le reste, entraîné par le préjugé public, par l’ignorance, et plus encore par ceux qui voulaient recueillir les dépouilles de ces infortunés, condamnèrent à la fois le maréchal déjà mort, et la femme, comme convaincus de sortilège, de judaïsme et de malversation. La maréchale fut exécutée, et son corps brûlé à la place de Grève.

 
 
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