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2 juillet 1699 : mort de la duchesse de Mazarin

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2 juillet 1699 : mort de la
duchesse de Mazarin
Publié / Mis à jour le lundi 2 juillet 2012, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Hortense Mancini, duchesse de Mazarin, nièce du cardinal, joignit aux avantages de la fortune ceux de la beauté. Elle épousa, en 1661, Armand-Charles de Laporte de la Meilleraye, duc de Mazarin, dont le caractère caustique et l’esprit bizarre n’étaient pas propres à fixer une femme aimable. La duchesse fit tous ses efforts pour obtenir sa séparation ; mais n’ayant pu y réussir, elle passa en Angleterre, en 1667. Elle autorisa son séjour à Londres, de sa parenté avec la reine.

Mais quand cette princesse fut obligée de passer en France, en 1688, le duc fit solliciter Hortense de revenir ; les prières n’ayant rien opéré, il lui intenta un procès qu’elle perdit : elle fut condamnée à retourner avec son époux ; mais elle persista à rester en Angleterre, où elle avait une petite cour, composée de ce qu’il y avait de plus ingénieux à Londres. Saint-Evremont fut un de ses courtisans les plus assidus.

Elle mourut le 2 juillet 1699, avant le duc, qui vécut jusqu’en 1713. Si l’on s’en rapporte au portrait que Saint-Evremont en a fait, elle avait quelque chose de noble et de grand dans l’air du visage, dans les qualités de l’esprit et dans celles de l’âme. Elle savait beaucoup, et cachait son savoir. Sa conversation était à la fois solide et gaie.

Madame de Sévigné justifie ainsi la conduite de cette femme célèbre par sa beauté et par son esprit : « On ne saurait donc faire un bon compte de l’extravagance de cet homme (le duc de Mazarin). C’est un fou : il est habillé comme un gueux ; la dévotion est tout de travers dans sa tête. Nous voulûmes lui persuader de tirer sa femme d’Angleterre, où elle est en danger d’être chassée, et peut-être pervertie, et où elle est avec les ennemis du roi. Il en revint toujours à dire qu’elle vienne avec lui. Avec lui, bon dieu ! ah, disons avec Saint-Evremont, qu’elle est dispensée des règles ordinaires, et qu’on voit sa justification en voyant M. de Mazarin. »

 
 
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