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Signature Armistice 11 novembre 1918. Séance Chambre députés et Sénat. Joie rues de Paris. Fin combats Première Guerre mondiale

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Événements marquants
Evénements ayant marqué le passé et la petite ou la grande Histoire de France. Faits marquants d’autrefois.
Signature de l’armistice
le 11 novembre 1918 : joie dans
les rues, à la Chambre et au Sénat
(D’après « Le Petit Journal » du 12 novembre 1918)
Publié / Mis à jour le mardi 11 novembre 2014, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 8 mn
 
 
 
11 novembre 1918. L’armistice scellant les termes de la fin de la Première Guerre mondiale, marquant la capitulation de l’Allemagne et la victoire des Alliés, est signé vers 5h15. A 11 heures, heure d’entrée en application de l’armistice, les rues de Paris sont égayées de drapeaux et engorgées par des centaines de milliers de personnes au son des cloches et des canons, cependant que dans l’après-midi la Chambre des députés et le Sénat fêtent la cessation des hostilités et le retour de l’Alsace-Lorraine dans le giron français.

Le lendemain 12 novembre, Le Petit Journal se fait l’écho des discours tenus par le président du Conseil Georges Clemenceau et le président de la Chambre des députés Paul Deschanel, ainsi que de la « journée inoubliable » vécue dans un « Paris frémissant de Victoire ».

A la Chambre
Quand, à deux heures et demie, M. Paul Deschanel ouvre la séance, les tribunes du public sont archibondées depuis longtemps. Les députés, très nombreux, se pressent dans la salle. Des groupes se forment un peu partout. Des mains s’étreignent. Il règne une atmosphère de joie et de fièvre patriotiques. Dès l’adoption du procès-verbal, on réclame sur de nombreux bancs une suspension de séance.

Signature de l'armistice le 11 novembre 1918

Signature de l’armistice le 11 novembre 1918

M. Deschanel. – Il y a des projets inscrits et qui intéressent le peuple. (Aplaudissements). Dans les heures que nous traversons, personne ne comprendrait que nous les ajournions. (Vifs applaudissements)

On vote alors successivement le projet relatif à l’augmentation de l’indemnité de cherté de vie pour les fonctionnaires, puis celui concernant l’augmentation des allocations militaires et des allocations des réfugiés ; puis, sur la proposition de M. Deschanel on suspend la séance jusqu’à 4 heures. Il est à ce moment 3h10.

La Chambre acclame M. Clemenceau
4 heures moins le quart. M. Clemenceau, président du Conseil, arrivé au Palais-Bourbon, accompagné du général Mordacq, de M. Mendel, directeur, et de tous les membres de son cabinet, entre dans la salle, de nouveau comble. Aussitôt des bravos éclatent de toutes parts, auxquels s’associe le public des tribunes. Mais ce n’est que le prélude d’une manifestation qui tout à l’heure va prendre des proportions d’enthousiasme.

Tandis que de nombreux députés viennent féliciter au banc du gouvernement le président du Conseil qu’entourent ses collaborateurs du ministère, M. Paul Deschanel déclare la séance reprise. Et tout de suite, il donne la parole à M. Clemenceau. Le président du Conseil se lèvre, et d’un pas lent, gagne la tribune. Mais à peine s’est-il levé qu’une acclamation immense retenti dans l’énorme vaisseau qu’est la salle des séances. Tous sont debout : députés, journalistes, spectateurs. Tous applaudissent, tous font une ovation formidable, au chef du gouvernement qui vient de conduire la France à la victoire.

M. Clemenceau, à la tribune, courbe les épaules comme sous le poids de ces acclamations. Son émotion est visible, profonde. Il fait un geste pour indiquer qu’il va parler. Et, immédiatement, c’est le silence, quasi religieux. D’une voix à peine perceptible d’abord mais qui s’affermit peu à peu, le président du Conseil commence en ces termes : « Messieurs, il n’y a qu’une manière de reconnaître de tels hommages, venant d’une assemblée parlementaire, si exagérés qu’ils puissent être. C’est de nous faire les uns aux autres, à cette heure, la promesse de toujours travailler de toutes les forces de notre coeur au bien public. »

L’ovation recommence ; pendant plus de vingt minutes, elle ne va pas cesser. M. Clemenceau annonce en effet qu’il va donner lecture du texte officiel des conditions de l’armistice conclu avec l’Allemagne.

La lecture de l’armistice
Et le voici qui tire de sa poche un petit cahier, broché dans une couverture bleue. La lecture commence, hachée d’applaudissements. A de nombreuses reprises, les députés se lèvent et dans une clameur enthousiaste manifeste leur joie patriotique à laquelle le public et les journalistes mêlent leurs bravos. Les passages les plus applaudis sont d’abord celui annonçant la fin des hostilités, puis les clauses relatives à l’Alsace-Lorraine, celles concernant l’évacuation de la rive gauche du Rhin par les armées allemandes, celle relative à l’occupation de Cologne, Mayence et Coblence. Seuls, quelques socialistes affectent l’indifférence et l’impassibilité.

La lecture se poursuit dans la même atmosphère de fièvre patriotique. A chaque instant la Chambre se lève et éclate en applaudissements répétés. Quand M. Clemenceau lit celles relatives au rapatriement sans réciprocité de tous les prisonniers, les députés se lèvent et applaudissent à tout rompre. Il en est de même de la clause concernant le rétablissement de la frontière germano-russe du 1er août 1914 et de la Roumanie. Enfin, la fin du document est saluée par une ovation prolongée. Le nom du maréchal Foch est l’objet d’acclamations enthousiastes de la Chambre debout tout entière.

L’Alsace et la Lorraine !
Un instant de silence, puis d’une voix qu’il essaie de rendre forte, mais que voile une émotion profonde, M. Clemenceau ajoute : « Je cherche vainement ce qu’en pareil moment, après cette lecture devant la Chambre des représentants de la France, je pourrais ajouter. Je vous dirai seulement que dans un document allemand dont, par conséquent, je n’ai pas à donner lecture à cette tribune, et qui contient une protestations contre les rigueurs de l’armistice, les plénipotentiaires d’Allemagne reconnaissent que la discussion a été conduite dans un grand esprit de conciliation. « Pour moi, cette lecture faite, je me reprocherais d’ajouter une parole, car dans cette grande heure, solennelle et terrible, mon devoir est accompli.

« Un mot seulement. Au nom du peuple français, au nom du gouvernement de la République française, le salut de la France une et indivisible à l’Alsace-Lorraine et à la Lorraine retrouvées. (MM. les députés se lèvent. Applaudissements enthousiastes.) Et puis, honneur à nos grands morts qui nous ont fait cette victoire ! (Longs applaudissements unanimes.) Nous pouvons dire qu’avant tout armistice, la France a été libérée par la puissance de ses armes (Applaudissements prolongés), et quand nos vivants, de retour sur nos boulevards, passeront devant nous, en marche vers l’Arc-de-Triomphe, nous les acclamerons. Qu’ils soient salués d’avance pour la grande œuvre de reconstruction sociale. (Vifs applaudissements.) Grâce à eux, la France, hier soldat de Dieu, aujourd’hui soldat de l’Humanité, sera toujours le soldat de l’Idéal. »

M. Clemenceau descend de la tribune, au milieu de l’ovation la plus enthousiaste qui se soit jamais vue à la Chambre française. Dans le bruit des applaudissements des députés dressés unanimes à leurs banc et du public des tribunes une voix s’élève, celle de M. Lazare Weiller, qui s’écrie : « Au nom des deux seuls Alsaciens et de mes chers collègues lorrains de cette Chambre, ma poitrine, gonflée de joie, a besoin de crier : Vive Clemenceau. » Et, durant ce temps, on entend la voix sourde et lointaine du canon, qui célèbre ce jour de gloire et de délivrance. La minute est émouvante. Ceux qui, comme nous, l’ont vécue, ne l’oublieront jamais.

Mais voici M. Deschanel qui se lève au fauteuil présidentiel. Il prononce le discours suivant, coupé par les applaudissements et les vivats de toute la Chambre. « La voilà donc, enfin, l’heure bénie pour laquelle nous vivons depuis 47 ans. 47 ans, pendant lesquels n’a cessé de retentir en nos âmes le cri de douleur et de révolte de Gambetta, de Jules Grosjean et des députés d’Alsace-Lorraine, celui de Victor Hugo, d’Edgar Quinet et de Georges Clemenceau, 47 ans, pendant lesquels l’Alsace-Lorraine, bâillonnée, n’a cessé de crier : Vive la France ! Un demi-siècle ! et demain nous serons à Strasbourg et à Metz !

« Nulle parole humaine ne peut égaler ce bonheur ! Provinces plus tendrement aimées, parce que vous fûtes plus misérables, chair de notre chair, grâce, force et honneur de notre Patrie, un barbare ennemi voulait faire de vous le signe de sa conquête. Non ! Vous êtes le gage sacré de notre unité nationale et de notre unité morale, car toute notre histoire resplendit en vous ! Oui, c’est toute la France, la France de tous les temps, notre ancienne France comme celle de la Révolution et de la République triomphante qui, respectueuse de vos traditions et de vos coutumes, de vos libertés, de vos croyances, vous rapporte toute la gloire.

« Et maintenant, Français, inclinons-nous pieusement devant les victimes magnifiques du grand devoir de justice. Ceux de 1870 et ceux de 1914. Ceux de 1870 sauvèrent, non l’honneur, certes, l’honneur était sauf, j’en atteste les mânes des héros de Reichshoffen, de Gravelotte, de Saint-Privat, de Beaumont, Beaumont où les fils des compagnons de Lafayette viennent de venger Sedan. Mais ils sauvèrent l’avenir. Leur résistance a préparé nos victoires. (Tonnerre d’applaudissements.) Et vous, combattants sublimes de la Grande Guerre, votre courage surhumain a fait de l’Alsace-Lorraine, aux yeux de l’univers, la personnification même du droit : le retour de nos frères exilés, et pas seulement la revanche nationale, mais l’apaisement de la conscience humaine et la présence d’un ordre plus haut. »

Les mots « respectueux de vos coutumes et de vos croyances » soulèvent de longs applaudissements des députés tous debout. La péroraison soulève une longue ovation. Les bravos crépitent. Mais, à l’extrême-gauche, M. Albert Thomas prend la parole et du bras désigne une tribune de droite : « Nous demandons, dit-il, que tous les députés d’Alsace-Lorraine, présents dans cette salle, aient les honneurs de la séance. (Vifs applaudissements.) » Aussitôt tous les députés se tournent vers cette tribune où se trouvent l’abbé Wetterlé, en laïc, et M. Georges Weil, en officier français, députés alsaciens-lorrains, protestataires au Reichstag, et applaudissent longuement. MM. Wetterlé et Weil s’inclinent à plusieurs reprises.

Tous les députés chantent la Marseillaise
La séance est alors levée. Il est 4 heures 25. A ce moment, tous les députés se lèvent et entonnent la Marseillaise. Le public des tribunes s’associe à cette manifestation qui se déroule au milieu d’une profonde émotion.

Au Sénat
Le Sénat avait fixé sa prochaine séance à aujourd’hui mardi, car on ne prévoyait pas que les pourparlers pour la signature de l’armistice seraient terminées aussi promptement. Quand la nouvelle est parvenue hier matin à Paris que tout était terminé, M. Antonin Dubost, président, a aussitôt donné l’ordre à la questure de convoquer par télégramme et par téléphone tous les membres de la Haute-Assemblée pour une séance extraordinaire.

Le Poilu et le député

Le Poilu et le député. Illustration extraite du Petit Journal, supplément illustré du 21 décembre 1919

Dès 3 heures 1/2, le public arrive nombreux et commence à occuper les tribunes qui, à l’heure où s’ouvre la séance, sont absolument combles. Presque tous les sénateurs ont pu être touchés par la convocation et occupent leur fauteuil au moment où le président déclare la séance ouverte. Une atmosphère d’enthousiasme.

Dès l’ouverture de la séance M. Pichon, ministre des Affaires étrangères monte à la tribune et au milieu d’un profond silence, coupé de frénétiques applaudissements donne lecture des conventions acceptées par l’Allemagne. Lorsque M. Pichon, acclamé par tous les sénateurs debout, est descendu de la tribune, M. Antonin Dubost prononce les paroles suivantes : « Mes chers collègues, La victoire, commencée en septembre 1914, s’achève aujourd’hui. Avec elle, la France ouvre les portes d’une nouvelle destinée ! Messieurs, restons forts et unis pour ce grand avenir ! Vive la France ! Vivent les soldats de la République ! »

Les applaudissements redoublent et les sénateurs, après avoir fait à M.&nbspClemenceau une chaude ovation, lui demandent instamment de prononcer quelques mots. Le président du Conseil, dont la profonde émotion est apparente se recueille un instant, puis d’une voix que voile une intense émotion mais qui s’affermit de phrase en phrase, prononce ces quelques mots : « Messieurs, de pareils documents sont des actes, il n’y a rien à ajouter. A la Chambre j’ai seulement voulu prononcer quelques paroles que je suis heureux d’avoir l’occasion de répéter ici. J’ai dit au nom du peuple français, du Parlement, du gouvernement de la République française, que la France était une et indivisible, comme disaient nos pères, salue l’Alsace et la Lorraine enfin retrouvées. » (Vifs applaudissements prolongés.)

A sa descente de la tribune, le président du Conseil est l’objet d’une formidable ovation de la part des sénateurs et du public des tribunes. M. Henry Chéron donne ensuite lecture de la protestation des députés d’Alsace-Lorraine à l’assemblée nationale de Bordeaux le 17 janvier 1871 contre l’annexion de l’Alsace-Lorraine. En son nom et en celui de plusieurs de ses collègues il demande que cette protestation à laquelle avaient adhéré MM. Gambetta, de Freycinet et Clemenceau, soit insérée au procès-verbal de la séance. Il en est ainsi décidé.

Le président annonce qu’il a reçu de MM. Ratier, Jonnart, Méline, Murat, Gaston Ménier, Peyronnet, Servant, Gauthier, Pérès, Saint-Germain, Paul Bersoz et Dupont la motion suivante : « Le Sénat décide que le buste de Georges Clemenceau sera placé au Sénat à côté des bustes des grands Français qui ont illustré la Haute Assemblée. » Au milieu des applaudissements répétés et prolongés cette motion est adoptée à l’unanimité. Le bureau du Sénat est chargé de prendre les dispositions nécessaires. La séance est levée.

Dans Paris
Comme les horloges tintaient onze coups, hier matin, le ciel fut soudain ébranlé. « Ecoutez !... C’est le canon !... » Et puis les cloches égrenèrent leur carillon joyeux... La Savoyarde, du haut du Sacré-Coeur donnait le branle... Et désormais Paris, tout Paris savait ! Alors... Oh alors !... Ce fut une transfiguration. Une stupeur commença, une envie de pleurer, puis une joie profonde, infinie, qui montait du coeur débordé. Les canons et les cloches célébraient dans le brouillard léger le mariage de leurs sons. Mille canons et mille cloches tonnant et sonnant ensemble ! C’était la grande berloque de la fin de la guerre.

Paris s’est rajeuni de quatre ans en une minute. Il a repris son sourire d’autrefois. Il palpite et vibre. Dans la mer humaine qui roule ses vagues noires et drues de la Bastille à la Concorde, par rangs de cent personnes, qui prennent toute la largeur des boulevards et suppriment la circulation des voitures, il y a des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui chantent, qui rient, qui sautent, qui se pressent, qui se bousculent, s’entourent, se suivent, en groupes surmontés de drapeaux le jour, de lampions la nuit. J’ai vu des gens très sérieux chanter à tue-tête La Madelon. D’autres lancer à pleine voix – et de quel coeur – un refrain nouveau : « Guillaume II à Charenton / Ton taine / Guillaume II à Charenton / Ton ton. » Beaucoup de succès, cette chanson !

Paris a hissé son grand pavois. Les maisons ruissellent de drapeaux alliés. On en voit partout, même dans les cours les plus reculées où personne ne va. Vers 11 heures, lorsque le canon parla, un tas de gens qui faisaient queue pour acheter des pommes de terre désertèrent l’épicerie pour le bazar. Et l’on fit queue pour acheter des drapeaux. Les prix varièrent suivant les heures : à 10 heures, 3fr90 ; à 11 heures, 6 francs ; à 11h30, 10 francs.

C’est la fin. Chacun l’exprime à sa manière.
– Vive la classe ! crie un poilu.
– Vive l’armistice ! crie un gosse.
– Je vais rentrer en Amérique, prononce un sammie.
Et un ouvrier qui ignore tout de la langue de Mark Twain dit à un Américain qu’il ne connaît pas et à qui il serre vigoureusement la main : « Terminus ! » Ca, c’est l’anglais tel qu’on le parle. La devise de Foch : Veni, vidi, vici. C’est un poilu qui me l’a dit.

Les autobus de la Madeleine-Bastille et Saint-LAzare-Gare de Lyon sont détournés par la rue de Provence et les voies latérales. Des cortèges s’organisent spontanément. Des chants s’élèvent. La Marseillaise frémit, clamée par des milliers de bouches. Des vivats s’entrecroisent.

– Vive la France !
– Vive Clemenceau !
Vive Foch !
Vive l’armée !

Car on ne l’oublie pas la Grande Muette qui a tant saigné pour nous gagner ce jour de gloire ! Ah ! Les soldats sont choyés ! On les embrasse, on les félicite. Ils l’ont si bien gagné !... Et devant de grouillement formidable d’êtres humains on pense instinctivement aux premiers jours de la mobilisation. L’évocation est fidèle. Et les drapeaux ! Les fenêtres, à partir de 11 heures, se sont transformées en bouquets d’étendards. Il y en avait partout. Qui donc disait qu’il n’y avait pas de drapeaux ?

Les taxis, les fiacres, les voitures diverses sont décorés de petits étendards. Les camions militaires anglais et américains dévalent à toute vitesse, recouverts d’un immense drapeau qui fait une bâche multicolore, et leurs capots sont drapés d’étoiles blanches sur fond bleu. Des gens s’abordent avec joie et effusion. On se serre les mains plus longtemps, comme si l’on se retrouvait après une longue absence... ou après un danger couru.

 
 
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