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29 janvier 1814 : mort de Fichte, métaphysicien

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29 janvier 1814 : mort de Fichte, métaphysicien
Publié / Mis à jour le lundi 23 novembre 2009, par LA RÉDACTION
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Fichte, né à Rammenau, village de la Lusace, le 19 mai 1762, est l’un des philosophes dont les travaux ont le plus influé sur le renouvellement de la science dans l’Europe moderne. Son premier ouvrage, intitulé Essai de critique de toutes les révélations, fut attribué à Kant, et jeta les fondements de sa renommée : trois ans plus tard (1793), il publia ses Matériaux pour rectifier les jugements du public sur la révolution française. La première partie de ce livre excita une sensation extraordinaire, mais en même temps provoqua des attaques si vives, que l’auteur n’osa pas faire imprimer l’autre.

Quelque temps après, Fichte succéda au célèbre Rheinhold dans la chaire de philosophie d’Iéna. Rheinhold était le premier disciple de Kant qui eût reconnu ce qui manquait à la théorie de son maître : Fichte pensait qu’on pouvait encore aller plus loin qu’il n’avait fait dans le perfectionnement du kantisme. Il commença ses leçons par un programme, dans lequel il donne une idée de la Doctrine de la science : tel est le nom sous lequel il désignait la réunion de ses principes.

Le Système de morale, que Fichte mit au jour en 1798, souleva contre lui les accusations d’athéisme : une controverse très animée mit en mouvement toutes les plumes philosophiques de l’Allemagne ; Herder se rangea parmi les adversaires, et Eberhard parmi les défenseurs de Fichte, qui abdiqua sa place de professeur, et fut consolé de ces tracasseries par l’accueil honorable qu’il reçut à Berlin.

Un critique redoutable par sa logique et sa profondeur, Schelling, s’éleva contre le système dont il avait été naguère le partisan : Fichte, que cette agression inquiéta, non sans cause, n’en obtint pas moins en 1805 une chaire de philosophie transcendante à Erlang, avec la permission de passer l’hiver à Berlin pour continuer à y donner ses cours. Les révolutions qu’éprouva la monarchie prussienne influèrent sur sa destinée : quand l’Université de Berlin fut fondée, il y obtint une place de recteur.

Fichte exerçait un grand empire sur la jeunesse par sa manière de professer ; la clarté du raisonnement, la correction et la simplicité du style étaient ses qualités dominantes : mais la couleur poétique lui manquait entièrement.

 
 
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