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17 juillet 1794 : exécution 16 Carmélites de Compiègne. Guillotine. Condamnation par le Tribunal révolutionnaire. Fanatisme, sédition, échafaud

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Événements marquants
Evénements ayant marqué le passé et la petite ou la grande Histoire de France. Faits marquants d’autrefois.
17 juillet 1794 : les seize religieuses
carmélites de Compiègne sont guillotinées
pour fanatisme et sédition
(D’après « Histoire des religieuses Carmélites de Compiègne
conduites à l’échafaud le 17 juillet 1794 », paru en 1836)
Publié / Mis à jour le dimanche 17 juillet 2011, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 8 mn
 
 
 
Le 17 juillet 1794 sont guillotinées les seize religieuses carmélites de Compiègne – béatifiées en 1906 – auxquelles il avait été extorqué par la supercherie le serment alors exigé de liberté et d’égalité, acte contre lequel elles avaient réclamé. Avec l’arbitraire qui caractérise les décisions du Tribunal révolutionnaire, l’accusateur public nommé par Robespierre, Fouquier-Tainville les condamne pour recel d’armes dans leur communauté, exposition du saint sacrement sous un manteau royal, marque d’attachement à la famille déchue, ou encore correspondances avec les émigrés et soutien financier

L’Assemblée constituante, par un décret du 29 octobre 1789, avait provisoirement suspendu l’émission des vœux, dans les monastères et congrégations des deux sexes. Le 15 février de l’année suivante, elle avait supprimé les corps religieux et depuis, la maison de Compiègne des Carmélites fut visitée trois fois, en moins d’un mois, par les autorités locales, agissant au nom de l’Assemblée constituante. Dans la première visite, les inquisiteurs républicains ne rougirent pas de demander à procéder eux-mêmes à une nouvelle élection de Prieuré pour la communauté : « Nous voulons, disaient-ils, avoir une Prieure de notre choix ». Cependant cette demande et ce projet n’eurent aucune suite.

Exécution des seize carmélites de Compiègne

Exécution des Carmélites, vitrail de l’église
Notre-Dame-du-Mont-Carmel de Quidenham (Angleterre)

Dans la seconde visite, ils se présentèrent comme étant autorisés à faire comparaître toutes les religieuses, les unes après les autres, à la grille du parloir, pour les interroger, chacune en particulier, sur les motifs de leur vocation, et offrir la liberté à celles qui voudraient l’accepter. Mais les religieuses étant unanimes pour dédaigner pareille proposition, ils supposèrent qu’elles avaient été gênées dans l’expression de leurs sentiments, par les Sœurs tierces qui avaient pu les entendre.

On les vit donc reparaître une troisième fois. Mais alors, ils ordonnèrent que les portes du monastère leur fussent ouvertes. On obéit à la nécessité. Lorsqu’ils furent entrés, ils visitèrent toute la maison, puis désignèrent la grande salle de communauté comme l’endroit le plus sûr pour n’être pas entendus. Quatre soldats furent placés en sentinelle aux deux portes de la salle ; d’autres à la porte de chacun des dortoirs et des cloîtres. Chaque religieuse comparut l’une après l’autre, les soldats se présentant comme des libérateurs venant briser les chaînes des Carmélites et mettre fin à leur dure captivité. « Nous vous apportons, disaient-ils, heureuse nouvelle de votre délivrance ; vous pouvez maintenant, sans crainte, rentrer dans le sein de vos familles, et jouir enfin du bonheur que Ion a voulu vous ravir en vous renfermant dans ce triste séjour ». Les Sœurs répondirent que le monastère avait été une maison de leur choix, et que toute leur ambition était d’y vivre et d’y mourir ; qu’il n’y avait rien eu que de libre dans leur vocation. Leurs efforts étant vains, les soldats se retirèrent.

Cependant les lois devenaient, de jour en jour, plus rigoureuses à l’égard des religieux, et les Carmélites furent contraintes de revêtir l’habit séculier et de sortir de leur solitude. Le 14 septembre 1792, elles abandonnèrent leur monastère et durent se séparer se répartissant dans quatre maisons de la ville qui formaient quatre associations particulières. Deux mois plus tard, le maire et l’adjoint de la ville les convoquèrent toutefois toutes : « Citoyennes, ne vous effrayez pas de notre visite nocturne : nous ne venons point ici dans des vues hostiles », dit le maire. Puis, ouvrant un registre que lui présenta l’adjoint : « Il n’est question que d’assurer votre tranquillité et la nôtre. Or, ce but sera atteint par la seule apposition de votre signature au bas de cette page. »

On sait, qu’outre le serment à la constitution civile du clergé exigé des prêtres, il était enjoint aux Ordres religieux des deux sexes de faire celui de liberté et d’égalité, sous peine d’être privés de leur pension. La Mère Prieure, consciente des intentions du maire lorsqu’il demandait leurs signatures s’exprima alors ainsi : « Mais citoyen, je ne vois rien d’écrit sur cette page, et il serait, tout au moins, bien imprudent à nous d’apposer nos signatures sur un papier blanc sans savoir l’usage que l’on veut en faire. Votre dessein ne serait-il pas, quand vous auriez une fois nos signatures, de remplir le haut du papier de la formule du serment de liberté et d’égalité ? Si telle est votre intention, permettez-moi de vous dire que je suis autorisée par toutes nos Sœurs à vous déclarer qu’aucune de nous n’a la volonté de se prêter à votre subterfuge. »

Et le maire de répondre : « Vous avez grand tort de vous tourmenter de ce que je vous demande ; il ne s’agit ici nullement de serment : votre signature n’est qu’une assurance que nous voulons avoir que vous ne ferez rien qui puisse troubler la tranquillité publique ; que vous ferez, au contraire, tout le bien qui sera en votre pouvoir. De bonne foi, croyez-vous qu’il y ait là de quoi alarmer la conscience ? Tranquillisez-vous donc, encore une fois, et venez signer promptement, parce que le temps me presse. » L’ensemble des Sœurs apposèrent leurs signatures ; mais à peine la supercherie exécutée, le maire se vanta-t-il partout d’avoir trompé leur bonne foi, et de leur avoir extorqué le serment de liberté et d’égalité, qu’il avait eu soin de faire formuler au haut du papier blanc qu’il leur avait présenté.

En juin 1794, le comité révolutionnaire se transporta dans chacune des quatre maisons de Compiègne occupées par les Sœurs, et employèrent deux jours et une nuit, sans désemparer, à faire les recherches et les perquisitions les plus rigoureuses. Ils se saisirent de tous les papiers qu’ils trouvèrent, puis sommèrent les religieuses de ne point sortir de leurs maisons respectives, et placèrent des soldats dans chacune, avec ordre que l’un se tînt en sentinelle à la porte, l’autre dans l’intérieur, pour surveiller leurs actions. Elles furent conduites, trois jours après, en arrestation dans la ci-devant maison des religieuses de la Visitation, où avaient déjà été amenées les Bénédictines anglaises de Cambrai, arrêtées à Calais, au moment où elles allaient s’embarquer pour rentrer dans leur patrie.

On dressa alors, contre les Carmélites de Compiègne, un procès-verbal, où elles étaient accusées de tenir des assemblées nocturnes, d’être en correspondance avec les émigrés et avec la fanatique sectaire Théos, qui se faisait appeler la Mère de Dieu, et d’avoir recélé les manteaux de la Couronne. Il leur avait en effet plu de nommer ainsi les manteaux que les religieuses faisaient servir, dans le monastère, à revêtir les personnages en cire des rois mages, qui servaient d’embellissement à la petite crèche dressée chaque année à la Noël.

Fouquiter-Tainville, président du Tribunal révolutionnaire

Fouquiter-Tainville, président du Tribunal révolutionnaire

Réclamant contre ce qu’on avait prétendu leur faire signer un an et demi auparavant, les Sœurs ajoutèrent que l’on ne pouvait leur refuser de coucher sur le registre la formule de la rétractation qu’elles montrèrent, disant qu’elles étaient prêtes à signer cette rétractation de leur sang. « Nous ne pouvons, madame, répondit le maire, vous donner l’acte que vous demandez sans que le conseil en ait délibéré ; mais, ajouta-t-il, que votre religion se console, vos dames nous ont fait appeler dans la maison d’arrêt pour faire leur rétractation ; vainement ai-je essayé de les détourner de ce dessein, toutes nous ont déclaré, avec une fermeté invincible, préférer la mort au serment. Vous allez en avoir la conviction par l’inspection de leurs signatures couchées sur le registre au bas de leur rétractation. » Et se tournant vers le greffier : « Citoyen, lui dit-il, faites voir cela à madame ; puis, pour la contenter, écrivez ce qu’elle vous dictera. »

Le séjour des religieuses dans la maison d’arrêt de Compiègne fut de trois semaines. On ne peut dire, au rapport de témoins oculaires, tout ce qu’elles eurent à souffrir pendant ce temps-là : étant privées des choses les plus nécessaires, et n’ayant pu obtenir la faculté de changer de linge, ni être autorisées à le donner à blanchir. Le 10 juillet, le comité révolutionnaire, accompagné du maire, de l’adjoint et de l’agent du district, suivis de quatorze gendarmes et d’autant de dragons, se firent ouvrir les portes, et vinrent leur signifier l’ordre de leur transfert à Paris.

Lorsque la Prieure touchée de voir les vêtements de toutes les Sœurs mouillés et trempés, demanda au maire qu’on permît qu’on les changeât, et que la communauté eût le temps d’achever son petit repas – car c’était l’heure du dîner (dix heures), et elles n’avaient pris encore que le potage –, celui-ci répondit : « Va, va, tu n’as besoin de rien, ni toi, ni tes compagnes. Dépêchez-vous de descendre, parce que les voitures sont là qui vous attendent. » La foule qui environnait les charrettes, et particulièrement un grand nombre de femmes, celles même que la communauté assistait de toute manière, les injuriaient par les propos les plus révoltants ; elles claquaient des mains, et disaient que l’on faisait bien de se défaire de ces bouches inutiles.

Les Sœurs n’arrivèrent à Paris que le dimanche 13, au matin, et la journée entière se passa à les conduire de prisons en prisons, qui toutes se trouvèrent tellement encombrées, qu’il n’y restait point de place pour les y recevoir. On fut donc obligé de les mener à la Conciergerie, où, renfermées dans des cachots, elles restèrent jusqu’au 17 juillet, époque où elles furent traduites devant le tribunal révolutionnaire. Le président Fouquier-Tainville, qui avait été nommé par Robespierre accusateur public, tenant en main l’acte de dénonciation, leur dit :

« Vous êtes accusées : 1° d’avoir recélé dans votre maison des armes pour les émigrés. » La Mère Prieure, croyant remarquer que c’était à elle que s’adressait plus directement l’accusateur public, tira aussitôt de son sein un crucifix, et lui dit : « Voilà, voilà, citoyen, les seules armes que nous ayons jamais eues dans notre maison, et l’on ne prouvera pas que nous en ayons eu d’autres. » Fouquier-Tainville reprit : « 2° Vous avez affecté d’exposer le Saint Sacrement sous un pavillon qui avait la forme d’un manteau royal. ». La Prieure rétorqua : « Le pavillon est un ancien parement de notre autel ; sa forme n’avait rien qui ne fût conforme aux ornements de cette espèce ; il n’y a là aucun rapport avec le projet de conspiration dans lequel on veut nous impliquer. Je ne puis penser qu’il y ait du sérieux dans une pareille inculpation. »

Le président : « Mais, avec une inconséquence calculée par la malveillance et la perfidie, cet ornement indique quelque attachement pour la royauté, et par là même pour la famille déchue. »

La Prieure : « Vos lois ne peuvent étendre leur empire sur les affections de l’âme. Dieu seul a le droit de juger celles-ci. La seule chose qui doit vous occuper, en ce moment, c’est d’établir notre culpabilité sur l’usage que nous avons fait du pavillon dont vous nous avez parlé. Du reste, si vous tenez à connaître quels sont nos sentiments à l’égard de la famille des Bourbons, je vais vous les découvrir : Nous étions sincèrement attachées à Louis XVI et à son auguste famille. Si c’est là un crime, nous en sommes toutes coupables, et vous ne pourrez jamais arracher ce sentiment de nos cœurs. »

Le Président : « Vous avez entretenu des correspondances avec les émigrés, et leur avez fait passer de l’argent. »

La Prieure : « Les lettres que nous avons reçues étaient du chapelain de notre maison, condamné par vos lois à la déportation. Ces lettres ne contenaient que des avis spirituels. Au surplus, si cette correspondance est un crime à vos yeux, ce crime ne regarde que moi, et ne peut être le crime de la communauté à qui la règle défend toute correspondance, même avec les plus proches parents, sans la permission de la Supérieure. Si donc il vous faut une victime, me voici : c’est moi seule que vous devez frapper ; mes sœurs sont innocentes. »

Le Président : « Elles ont été tes complices. »

La Prieure « Si vous jugez qu’elles sont mes complices, de quoi pouvez-vous accuser nos deux tourières ? »

Le Président : « N’ont-elles pas été les commissionnaires pour porter tes lettres à la poste ? »

La Prieure : « Mais elles ignoraient le contenu des lettres, et ne connaissaient pas le lieu où je les adressais. D’ailleurs, leur condition de femmes gagées les obligeaient à faire ce qui leur était commandé. »

Le Président : « Tais-toi : leur devoir était de prévenir la nation. »

Plaque au cimetière de Picpus (Paris 12e), en mémoire des 16 Carmélites de Compiègne, guillotinées le 17 juillet 1794 et béatifiées par le pape Pie X le 27 mai 1906

Plaque au cimetière de Picpus (Paris 12e), en mémoire des seize Carmélites de Compiègne,
guillotinées le 17 juillet 1794 et béatifiées par le pape Pie X le 27 mai 1906

Le tribunal, se regardant comme suffisamment instruit, Fouquier-Tainville s’exprima en ces termes : « Quant aux Religieuses de Compiègne, Lidoine, Croissy, Thouret, etc., appert que, séparées de leur domicile, elles formaient des rassemblements et conciliabules de contre-révolution entre elles et d’autres personnes qu’elles réunissaient. En reprenant cet esprit de corps, elles conspiraient contre la république. Une correspondance volumineuse, trouvée chez elles, le démontre. Les portraits de Capet et de sa famille ; le testament du premier ; les cœurs de Jésus et de Marie, signes de ralliement de la Vendée ; des puérilités fanatiques, accompagnées de brefs de 1791 et 1793, sont une preuve qu’elles avaient des correspondances avec les ennemis extérieurs de la France. Leurs lettres et leurs écrits en déposent. Dans une de leurs lettres, écrite par la fille Lidoine à sa mère, on lit : Les Autrichiens ont forcé les Français a lever le siège de Maëstrecht. Dieu veuille permettre que ceci réussisse pour un plus grand bien (...) Pour moi, je souhaite que nous puissions le servir plus librement, et que je puisse, dans un cloître, réparer mes infidélités. Et dans un prétendu cantique, on lit :

Qu’il paraisse, au soin du tonnerre,
Au milieu du Ciel embrasé,
Ce cœur, le salut de la terre,
Par qui Satan fut écrasé.
A son aspect doux et terrible,
Je vois pâlir les factieux ;
La France alors devient paisible,
Son roi libre et son peuple heureux.

« Cet hymne, poursuivit l’accusateur public, était, on ne peut en douter, celui avec lequel les prêtres de la Vendée conduisaient les victimes aveugles de leur scélératesse au meurtre et à l’assassinat de leurs frères. Enfin, tout prouve que ces ex-religieuses n’offrent qu’une réunion, un rassemblement de rebelles, de séditieuses, qui mûrissent dans leur cœur le désir et l’espoir criminel de voir le peuple français remis au fer de ses tyrans, et dans l’esclavage des prêtres sanguinaires et imposteurs ; de voir la liberté engloutie dans des flots de sang, que leurs infâmes machinations ont fait répandre au nom du Ciel.

« C’est d’après la vérification de ces faits, qu’au nom de la nation, le tribunal prononce, contre les ex-religieuses de Compiègne, les citoyennes Lidoine, Croissy, Thouret, etc., la peine de mort. »

Ce mot de mort ne fut pas plus tôt prononcé, que la joie se peignit sur tous les visages des condamnées. Elles remercièrent leurs juges du bonheur qu’ils leur procuraient. Descendues du tribunal, elles firent leurs adieux à ceux des prisonniers qu’elles purent voir, leur témoignèrent leur reconnaissance pour l’intérêt et la sensibilité qu’ils montraient à leur égard, se recommandèrent à leurs prières et les encouragèrent à la patience, leur promettant de ne pas les oublier devant Dieu.

Aussitôt qu’elles furent montées dans les charrettes ou tombereaux qui devaient les conduire de la Conciergerie à la barrière du Trône, qui avait succédé depuis peu, pour les exécutions, à la place de la Révolution, anciennement place Louis XV, elles chantèrent le psaume Miserere, l’antienne à la sainte Vierge, Salve Regina et le Te Deum. Arrivées aux pieds de l’échafaud, elles entonnèrent le Veni Creator, renouvelèrent les promesses de leur baptême et leurs vœux de religion. On remarquait, non sans un grand étonnement, que le bourreau, la garde, le peuple, les laissaient remplir ces divers actes de religion sans témoigner la plus légère humeur ou impatience.

La foule même qui s’était pressée sur leur passage, quoique accoutumée à vociférer contre ceux à qui l’on donnait le nom d’Aristocrates, gardait un morne silence ; et, si quelques mots se faisaient entendre, ce n’était que pour plaindre ces innocentes victimes et les admirer. On les entendait dire : « Oh ! les belles âmes ! quel air céleste ! Si elles ne vont pas tout droit en Paradis, il faut qu’il n’y en ait point. » La Mère Prieure demanda et obtint de l’exécuteur de ne passer que la dernière.

 
 
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