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16 février 1685 : en Angleterre, mort de Charles II

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16 février 1685 : mort de Charles II
Publié / Mis à jour le vendredi 15 octobre 2010, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 2 mn
 

En Angleterre, mort de Charles II. Fils de l’infortuné Charles Ier, il ne monta sur le trône qu’après la mort de Cromwell. Pendant tout le temps du protectorat, il promena ses malheurs dans différentes contrées de l’Europe, tour à tour accueilli et repoussé par les puissances étrangères, faisant toujours de nouveaux efforts pour remonter sur le trône de son père, et trouvant toujours des obstacles qui semblaient l’en éloigner davantage. Enfin la mort du protecteur et l’inhabileté de son fils Richard permirent à Charles de concevoir de nouvelles espérances. Monck, général de l’armée d’Ecosse, entreprit de le rétablir et y réussit. Il fit signer au prince une amnistie générale pour tous ceux qui dans quarante jours à compter de celui de la publication, rentreraient sous son obéissance. Avec cette déclaration, Monck lui réconcilia tous les esprits. Charles fut rappelé de Hollande, où il était, et fit son entrée dans Londre, le 8 juin 1660, au milieu des acclamations de ce même peuple qui, onze ans auparavant, avait demandé et obtenu la tête de son père.

Le soin de venger le parricide fut un des premiers de Charles II. On exhuma le corps d’Olivier Cromwell, d’Ireton, son gendre, d’un nommé Bradshaw, président de la chambre qui avait jugé Charles Ier. On les traîna au gibet sur la claie.

L’ordre ancien fut rétabli ; on vit les plaisirs et la magnificence d’une cour succéder à la triste férocité qui avait régné si longtemps. Charles II introduisit la galanterie et les fêtes dans le palais de Whitehall, souillé du sang de son père. Les indépendants ne parurent plus ; les puritains furent contenus. L’esprit français qui régnait à la cour d’Angleterre la rendit aimable et brillante ; mais en l’assujettissant à des moeurs nouvelles, elle l’asservit aux intérêts de Louis XIV. C’est à ce sujet que Clisford, le ministre favori de Charles, disait que « la qualité de vice-roi sous un grand monarque, tel que Louis XIV, était préférable pour son maître à celle d’escalave de cinq cents insolents sujets. »

Le parlement d’Angleterre et celui d’Ecosse rétablis, s’empressèrent d’accorder au roi, dans chacun de ces deux royaumes, tout ce qu’ils pouvaient lui donner, comme une espèce de réparation du meurtre de son père. Le parlement d’Angleterre surtout, qui seul pouvait le rendre puissance, lui assigna un revenu de douze cent mille livres sterling, pour lui et pour toutes les parties de l’administration, indépendamment des fonds destinés pour la flotte. Jamais Elisabeth n’en avait eu tant.

Londres lui remit ses chartes ; les autres villes consentirent également à n’avoir d’autres privilèges que ceux qu’il plairait au roi de leur accorder. L’oubli de l’ancienne liberté fut porté si loin, que la société des marchands de Londres lui érigea une statue de marbre.

Ainsi Charles, sans sortir du sein de l’indolence, de la mollesse, parvint presque à ce pouvoir absolu, dont l’ombre seule avait tant alarmé les Anglais vingt ans auparavant, qu’ils s’étaient portés aux dernières fureurs vis-à-vis d’un roi bien supérieur à celui sous lequel ils rampaient alors.

Charles II mourut sans enfants, et laissa à son frère Jacques II, une puissance exorbitante, et sous laquelle en effet il succomba.

 
 
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