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20 janvier 1709 : mort du père La Chaise, confesseur de Louis XIV

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20 janvier 1709 : mort du père La Chaise, confesseur de Louis XIV
Publié / Mis à jour le samedi 21 novembre 2009, par LA RÉDACTION
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Le père Cotton, placé comme otage auprès de Henri IV, fut le premier qui changea ce titre pour celui de confesseur du roi. (voy. 2 Janvier 1604.) Depuis cette époque la conscience de nos souverains sembla dévolue aux Jésuites. Le père La Chaise était petit-neveu du père Cotton ; il vivait à cent lieues de la cour et se distinguait dans l’enseignement, lorsqu’en 1675 il fut appelé, réunit tous les suffrages, et succéda au père Ferrier, qui venait de mourir.

La domination du nouveau directeur dura trente-quatre ans. Au lit de mort il disait à Louis XIV. Ne prenez jamais de confesseur jésuite ; ne me faites pas de question, je n’y répondrais pas. De nos jours, tout le monde y répondrait pour lui. Malheureusement le roi ne suivit pas ce conseil salutaire ; il prit le père Letellier. Autant ce dernier fut impitoyable et cruel, autant le père La Chaise avait été souple, adroit, insinuant. Entre madame de Montespan et madame de Maintenon, entre le jansénisme et le molinisme, entre Fénelon et Bossuet, dans vingt autres situations non moins embarrassantes, le père La Chaise ne songea qu’à garder sa place, et la feuille des bénéfices, qui en dépendait ; ménageant tous les partis, il déplut à tous, et cependant ne fut renversé par aucun.

Quoique suspect des violences exercées contre l’évêques de Pamiers, Saint-Simon et les philosophes du XVIIIe siècle ne traitent pas le père La Chaise avec trop de rigueur. Voici ce que le chancelier d’Aguesseau en dit dans ses œuvres : « Le père La Chaise, dont le règne a été le plus long, était un bon gentilhomme qui aimait à vivre en paix et à y laisser vivre les autres ; capable d’amitié, de reconnaissance, et bienfaisant même autant que les préjuges de son corps pouvaient le lui permettre. »

 
 
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