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18 janvier 1800 : pacification de la Vendée

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18 janvier 1800 : pacification de la Vendée
Publié / Mis à jour le samedi 21 novembre 2009, par LA RÉDACTION
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

La guerre plus religieuse que politique, et plus barbare que religieuse, dont ce pays fut le théâtre, éclata vers le milieu de l’année 1792 ... Pendant trois ans on ne songea qu’à l’étouffer par la force ; en 1795, on commença à négocier, et l’on obtint une apparence de paix. Cette paix n’était qu’un armistice ; la chouannerie se forma du débris des armées vendéennes, et les hostilités, les massacres, les crimes de tout genre reprirent leur cours.

Le désastre de Quiberon, la mort de Charette consommèrent la ruine du parti royaliste (21 juillet 1795, 29 mars 1796) ; les chefs, les soldats, et surtout les prétextes, commençaient à lui manquer, car le gouvernement français avait changé d’hommes et de système. Enfin, le général Hédouville fut assez heureux pour recueillir le fruit des victoires de Kléber et de Hoche ; envoyé dans la Vendée, et chargé d’une mission plutôt civile que militaire, il la remplit avec sagesse et habileté. Dès le mois de janvier 1799, il avait conclu différents traités par lesquels les principaux chefs de la Vendée se soumettaient à la république ; l’année suivante, et d’ans le même mois, il termina son ouvrage aux conférences de Montfaucon. Lorsque la paix définitive allait être signée, une escadre anglaise parut sur les côtes de la Bretagne ; mais, de l’autre côté, le général Brune s’avançait à la tête de trente mille hommes. Châtillon, d’Autichamp, La Prévalaye, Suzannet, Bourmont posèrent les armes ; le jeune comte Louis de Frotté, Georges Cadoudal voulurent encore résister : le premier reçut la mort, le second se réfugia en Angleterre.

Ainsi se termina cette lutte sanglante dont le tableau présente plus de crimes que d’exploits, et dans laquelle quelques souvenirs d’héroïsme ne peuvent effacer tant de souvenirs de malheur. La Vendée et la France entière devaient un tribut de reconnaissance au général Hédouville ; les habitants d’Angers se chargèrent de le lui payer : deux jours après la signature de la paix, ils lui décernèrent en plein théâtre une couronne civique.

 
 
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