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Histoire France, 1540. Refus d'une alliance avec Charles-Quint. Brion dépouillé de ses charges, condamné au bannissement

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Chronologie de l’Histoire
L’Histoire de France année après année. Chronologie évoquant personnages historiques, événements célèbres, faits mémorables, lieux importants
Histoire de France : année 1540
(Règne de François Ier depuis le 1er janvier 1515)
Publié / Mis à jour le vendredi 9 avril 2010, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Charles-Quint était bien résolu à acheter au plus haut prix la coopération du roi de France. Il avait senti vivement combien d’inconvénients étaient attachés à la dissémination de ses Etats dans toute l’Europe, et il voulait y remédier. Déjà il avait abandonné à son frère son héritage d’Autriche, et il l’avait fait nommer roi des Romains. Il voulait réserver pour son fils l’Espagne, l’Italie, et ses conquêtes en Afrique, et il offrait de céder à sa fille tout le magnifique héritage de la maison de Bourgogne, en la mariant au duc d’Orléans, second fils du roi ; mais il y mettait pour condition que François Ier renoncerait au Piémont comme à toutes ses prétentions sur l’Italie, et qu’il s’unirait intimement avec l’empereur pour faire la guerre à tous ses ennemis. Il fut fort surpris quand, au mois d’avril 1540, François refusa sèchement ces propositions, beaucoup plus avantageuses que n’étaient les demandes qu’il avait faites.

Pour comprendre cette bizarrerie, il faut savoir que François Ier, constamment souffrant d’une honteuse maladie, était devenu capricieux, irritable, impatient de toute opposition à ses désirs. Il ne se souciait point de la Belgique, de l’Artois, de la Franche-Comté, c’était le Milanais qu’il voulait : il bouda, il répondit avec aigreur, enfin il rompit toute négociation avec l’empereur.

Dans son humeur, il changea tout le ministère qui avait voulu le rapprocher de la maison d’Autriche ; il avait disgracié l’un de ses deux favoris, l’amiral Brion-Chabot ; il le fit juger et condamner par une commission nommée par lui, et devant laquelle il déposa lui-même. Brion est dépouillé de toutes ses charges, ses biens confisqués, et condamné au bannissement par des commissaires, à la tête desquels était le chancelier Poyet, homme vendu à la cour ; mais la duchesse d’Etampes, maîtresse de François Ier, et qui ne haïssait pas Brion, obtint des lettres d’attribution au parlement de Paris, lequel le renvoya absous, et le rétablit dans ses biens, comme le roi le rétablit dans tous ses emplois.

Le crime de l’amiral de Brion (autrement dit Chabot), était en fait d’avoir déféré trop légèrement au conseil du cardinal de Lorraine, et d’avoir, sans ordre, interrompu ses conquêtes du Piémont, où ce prélat négociait un accommodement. Le 8 février 1541, le roi reprendra cette sentence pour la modifier par son autorité royale et l’aggraver. Montmorency, le rival de Chabot, que le roi avait fait connétable, sera disgracié dans le même temps. Le chancelier Poyet, qui avait dirigé le procès de Chabot, sera disgracié à son tour.

 
 
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