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Histoire France, 1530. Charles-Quint donne île de Malte aux chevaliers de Saint-Jean

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Chronologie de l’Histoire
L’Histoire de France année après année. Chronologie évoquant personnages historiques, événements célèbres, faits mémorables, lieux importants
Histoire de France : année 1530
(Règne de François Ier depuis le 1er janvier 1515)
Publié / Mis à jour le vendredi 9 avril 2010, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 2 mn
 

Les Florentins sont forcés enfin de reconnaître pour leur souverain Alexandre de Médicis, neveu du pape. Alexandre avait épousé une fille naturelle de Charles-Quint. La paix est rendue en l’Italie. Dom Juan Vitrian, dans son commentaire espagnol, dit que Charles-Quint fit une grande faute d’avoir préféré sa fille bâtarde à son fils légitime dom Philippe, à qui l’état de Toscane était si nécessaire pour conserver les autres états qu’il possédait en Italie.

Confession d’Augsbourg, ainsi dite parce que les protestants la présentèrent à l’empereur dans l’assemblée qui se tint en cette ville.

Charles-Quint donne l’île de Malte aux chevaliers de Saint-Jean. Ce fut avec une amère douleur que Villiers de l’Isle-Adam renonça à l’île de Rhodes, si riche et si florissante, pour le stérile rocher de Malte, à peine couvert de quelques cabanes de pêcheurs. Ses regards étaient toujours tournés vers l’Orient, et il y rêvait la conquête de la ville de Modon, en Morée, qui eût rapproché l’ordre de l’ancien théâtre de sa puissance, et lui eût fourni l’espoir d’y rentrer un jour.

Mais l’acte de donation de l’empereur avait été revêtu des dernières formalités et, écrit Vertot dans son Histoire de Malte, « il ne manquait plus pour l’entier établissement des chevaliers dans Malte, que le passage du grand maître, du conseil et de tous les chevaliers dans cette île. On embarqua d’abord sur cinq galères, deux grandes caraques et différents vaisseaux de transport, ce peuple de Rhodes, qui s’était attaché à la fortune et à la suite de la religion. On mit dans les vaisseaux les effets et les titres de l’ordre, avec des meubles, des vivres et des munitions de guerre et de bouche.

« Un grand nombre de chevaliers et de troupes qui étaient à leur solde passèrent sur cette petite flotte qui, avant d’arriver, essuya une furieuse tempête, dans laquelle une galère, qui échoua contre un écueil, fut entièrement brisée. Une des caraques pensa aussi périr en s’enfonçant dans le sable ; mais un vent contraire la releva, et on la remit à flot... Ceux qui tournent tout en augures ne manquèrent pas de publier que le ciel, par cet événement particulier, semblait désigner la destinée de l’ordre qui, après avoir essuyé tant d’orages et de périls, se fixerait enfin heureusement dans l’île de Malte.

« Le grand maître, le conseil et les principaux commandeurs entrèrent dans le grand port le 26 octobre, et, après être débarqués, ils allèrent droit à l’église paroissiale de Saint-Laurent. Après y avoir rendu leurs premiers hommages à celui que l’ordre reconnaissait pour son unique souverain, on se rendit au bourg situé au pied du château Saint-Ange ».

Mort de Marguerite d’Autriche, fille de l’empereur Maximilien et de Marie de Bourgogne ; elle n’oublia jamais l’affront que lui avait fait Charles VIII de la renvoyer, et fut soigneuse d’entretenir la haine qui avait commencé lors du mariage de sa mère, et qui se perpétua depuis entre la maison de France et la maison d’Autriche. Elle avait épousé Jean, fils unique de Ferdinand et d’Isabelle, et s’était remariée après la mort de ce prince à Philibert II, duc de Savoie, dont elle n’eut point d’enfants. Elle avait encore dû épouser depuis, Henri VII, roi d’Angleterre. Elle fut ensuite gouvernante des Pays-Bas.

 
 
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