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1er février 1813 : déclaration de Louis XVIII au château d'Hartwell

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1er février 1813 : déclaration de Louis XVIII
au château d’Hartwell
Publié / Mis à jour le mercredi 17 février 2010, par LA RÉDACTION
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Dans cet acte, daté du Louvre de l’exil, Louis XVIII, qui n’était encore que l’hôte de l’Angleterre, invite les Français à profiter des revers de leur chef pour se jeter dans les bras de leur roi. « Ne voulant, ne pouvant, y disait-il, tenir que de leurs efforts le trône, que ses droits et leur amour peuvent seuls affermir, quels vœux seront contraires à ceux qu’il ne cesse de former ? quel doute pourrait s’élever sur ses intentions paternelles ? »

Après ce préambule, l’auguste écrivain rappelle ses déclarations précédentes (voy. 10 Mars 1799 et 2 décembre 1804 ) ; il réitère l’assurance que les corps administratifs et judiciaires seront maintenus dans la plénitude de leurs attributions ; que tous ceux qui lui prêteront serment de fidélité conserveront leurs places ; que les tribunaux s’interdiront toutes recherches relatives au passé ; que le Code, souillé du nom de Napoléon, restera en vigueur. Il indique au Sénat le prix des services qu’il a rendus et qu’il peut rendre encore ; garantit les propriétés ; promet à l’armée de lui conserver ses emplois, ses grades, et aux citoyens d’abolir la conscription.

Deux opinions régnaient dans le cabinet de Saint-James : lord Castelreagh inclinait pour traiter avec Napoléon ; lord Liverpool et quelques autres ministres étaient de l’opinion contraire. « Ceux-ci ne pouvaient pas négliger la publication d’un pareil document, qui exprimait le renversement du trône de Napoléon ; aussi les croiseurs anglais eurent-ils l’ordre de le répandre sur les côtes de France : mais le service des côtes était si bien fait que cette déclaration fut tout-à-fait inconnue de l’immense majorité des Français, et, sans la discussion qui eut lieu le 12 mars suivant dans la Chambre des communes, relativement à la part que le ministère anglais avait pu avoir à la publication de cette adresse, elle fût restée presque entièrement ignorée de l’Europe. Ce fut alors que lord Castelreagh, interpellé de déclarer si cette pièce avait été publiée avec le concours ou l’assentiment des ministres, répondit simplement qu’elle l’avait été sans leur sanction. Le peuple français, proprement dit, n’eut aucune connaissance de cette déclaration ; il n’en fut pas de même de l’empereur Napoléon, qui ne se trompa ni sur la nature de cette hostilité, ni sur la main puissante et cachée qui la protégeait. »

 
 
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