Histoire de France, Patrimoine, Tourisme, Gastronomie, Librairie
LE 23 avril DANS L'HISTOIRE [VOIR]  /  NOTRE LIBRAIRIE [VOIR]  /  NOUS SOUTENIR [VOIR]
 
« Hâtons-nous de raconter les délicieuses histoires du
peuple avant qu'il ne les ait oubliées » (C. Nodier, 1840)
 

 
NOUS REJOINDRE SUR...
Nous rejoindre sur FacebookNous rejoindre sur XNous rejoindre sur LinkedInNous rejoindre sur VKNous rejoindre sur InstragramNous rejoindre sur YouTubeNous rejoindre sur Second Life

1er février 1733 : mort de Frédéric-Auguste II, électeur de Saxe, roi de Pologne.

Vous êtes ici : Accueil > Éphéméride, événements > Février > 1er février > 1er février 1733 : mort de Frédéric-August
Éphéméride, événements
Les événements du 1er février. Pour un jour donné, découvrez un événement ayant marqué notre Histoire. Calendrier historique
1er février 1733 : mort de Frédéric-Auguste II,
électeur de Saxe, roi de Pologne
Publié / Mis à jour le mercredi 17 février 2010, par LA RÉDACTION
 
 
Temps de lecture estimé : 8 mn
 

Second fils de l’électeur Georges III, ce prince, né à Dresde, capitale des états de son père, le 12 mai 1670, fit une belle fortune pour un cadet de Saxe ; mais il la paya cher par le trouble, les périls et les humiliations de sa vie. Il avait reçu de la nature une force et une adresse prodigieuses ; il se distingua de bonne heure dans tous les exercices du corps ; la culture de son esprit ne fut pourtant pas négligée, et un assez long séjour en France, dans sa jeunesse, lui inspira ce goût d’élégance fastueuse et de galanterie dont nous aurons plus tard à signaler les effets.

Appelé à l’électoral de Saxe comme héritier de son père et .d’un frère aîné, il servait la cour de Vienne contre les Turcs, lorsque le sauveur de Vienne, le vainqueur des Turcs, Jean Sabiesky, laissa, par sa mort, le trône de Pologne aux disputes des ambitieux, (voy. 17 Juin 1796.) Auguste courut se mettre sur les rangs ; il avait pour compétiteur le prince de Conti, qu’appuyaient l’éloquence de l’abbé de Polignac et le nom de Louis XIV. Auguste n’épargna rien pour contrebalancer ces deux moyens d’influence ; l’argent fut le ressort qu’il mit en œuvre. Il vendit ses droits sur quelques états de l’Allemagne, et avec le prix de la vente, il mit à l’enchère le trône qu’il briguait ; ses prodigalités achetaient partout des suffrages. Un autre sacrifice (faut-il dire plus ou moins coûteux pour lui ?) fut celui de sa religion, il abjura le luthéranisme.

Néanmoins il ne parvint à se faire élire que par une faction de la diète ; une faction contraire nomma le prince de Conti. Ce double choix (27 juin 1796) fit chanter des deux parts un Te Deum, dont Auguste décida l’efficacité en sa faveur par l’adjonction d’un corps de dix mille hommes qu’il introduisit en Pologne.

Une royauté acquise par de tels moyens ne fut pas légitimée par un règne loyal. Écoutons Rulhière : « Auguste, élevé dans les préjugés des souverains, crut qu’il lui serait facile de régner arbitrairement dans un pays en proie à tant de désordres ; il conçut de cette facilité même avec laquelle il avait acquis le royaume l’espoir d’y rendre son autorité absolue. Il viola toutes les conditions qui lui avaient été prescrites, et pour conserver auprès de lui, sous le nom de troupes auxiliaires, l’armée saxonne qu’il avait juré, à son couronnement, de renvoyer en Saxe, il chercha à engager la république dans une nouvelle guerre. »

Ses malheurs sortirent tous de cette trame perfide, et la guerre qu’il avait suscitée pour obtenir un pouvoir absolu, lui enleva son pouvoir et dégrada son caractère.

Rompant le traité d’Oliva, si honteux à la Pologne, il attaqua la Suède, qui semblait impuissante à se défendre sous un roi de dix-huit ans ; mais cet enfant était le lionceau de la fable, c’était Charles XII ! Le jeune Suédois, attaqué à la fois par trois ennemis, terrasse les deux premiers, le roi de Danemark sous les murs de Copenhague, le czar Pierre Ier à Narva, et il s’apprête déjà à s’élancer sur le troisième. Auguste se hâte de former une ligue avec le czar. Leur entrevue eut lieu à Birzen, et l’histoire a remarqué que ce traité de haute politique fut conclu au milieu des excès d’une orgie de quinze jours.

L’alliance d’Auguste et du czar était celle du nain et du géant de Goldsmith : sur le faible roi de Pologne retombait le contrecoup des défaites communes, et tout le fruit de la lutte était pour le puissant autocrate. La Pologne devint le désastreux théâtre de la guerre ; les progrès de Charles XII furent rapides. Soit vengeance, soit calcul, le Suédois déclarait qu’il ne faisait point la guerre à la nation envahie, mais seulement à son souverain qu’il affectait de traiter d’usurpateur. Je ne donnerai point la paix aux Polonais qu’ils n’aient élu un autre roi, avait-il dit ; et les décrets de Charles XII étaient comme ceux de la destinée. Auguste, après avoir vainement tenté de nouer une négociation officielle avec le roi de Suède, lui envoya un étrange diplomate, sa maîtresse, la comtesse de Kcenigsmark ; Charles refusa de la recevoir, et, comme elle le poursuivait partout, l’ayant rencontrée une fois sur sa route et la voyant se hâter de descendre de voiture pour venir à lui, il la salua et détourna son cheval.

Il ne restait plus qu’à combattre. La fortune des armes prononça, dans les plaines de Clissau (13 juillet 1702), la déchéance d’Auguste. Il avait vingt-quatre mille hommes, forces doubles de celles de son adversaire ; mais les Polonais, que Charles avait eu l’adresse de désintéresser dans la cause de leur roi, prirent la fuite dès le commencement de l’action, et entraînèrent dans leur déroute les Saxons plus fidèles à leur prince héréditaire. Trois fois Auguste ramena ses braves Saxons à la charge, enfin il fallut céder. Il fut poursuivi de si près, qu’il sortait de Cracovie par une porte, au moment où Charles y entrait par l’autre, et si ce prince ne s’était cassé la jambe, il ne se serait arrêté qu’après s’être emparé du fugitif.

Auguste court à Lublin, où les palatins s’étaient réunis ; il les éblouit par des promesses trompeuses, et leur arrache d’autres promesses sans effet. Cependant une partie de ses états tombait aux mains de Charles XII. Dans sa capitale, à Varsovie, une diète le déclarait inhabile à porter la couronne de Pologne (19 avril 1704), et, le destituant comme un mauvais fonctionnaire, nommait à sa place Stanislas Leczinsky, palatin de Bosnanie. (voy. 23 février 1766.) Nous ne le suivrons pas dans les vicissitudes monotones de sa fortune, faisant presque une guerre de partisans, tour à tour près de s’emparer de son rival ou d’être pris par lui ; ici, recouvrant Varsovie, là, perdant la Saxe. Un fait curieux, remarqué par l’un de nos plus profonds historiens, c’est que cet mêmes Saxons, qui, depuis dix ans, combattaient sont murmure pour conquérir à leur prince des étais étrangers, ouvrirent partout leurs portes à l’ennemi qui venait le dépouiller de ses états héréditaires. Serait-il donc vrai que les hommes eussent plus de courage pour une attaque injuste que pour une défense légitime ?

Auguste plia sous la nécessite, et se mit à la discrétion de Charles XII. Allez, dit-il aux plénipotentiaires qu’il lui envoyait tachez de m’obtenir des conditions raisonnables et chrétiennes. C’était s’aviser un peu tard de christianisme ; il eût mieux valu y songer avant l’agression, car Charles XII n’y songeait guère après la victoire. Il fit passer le vaincu sous les fourches caudines de son immuable volonté. Le premier des ordres qu’il dicta, fut la renonciation au trône de Pologne.

Une circonstance imprévue acheva d’avilir Auguste. H était obligé de cacher au czar, son allié, cette négociation, ou plutôt ce recours en grâce. Cependant les troupes russes, au milieu desquelles il se trouvait, ayant rencontré près de Kalish un détachement de Suédois, il fut forcé de livrer bataille, et remporta une victoire, insuffisante pour son rétablissement, assez éclatante pour irriter l’arbitre de son sort. « La colère de Charles XII, dit Voltaire, et le plaisir d’humilier un ennemi qui venait de le vaincre,le rendirent plus inflexible sur tous les articles du traité. Ainsi la victoire du roi August ne servit qu’à rendre sa situation plus malheureuse, ce qui peut-être n’était jamais arrivé qu’à lui. »

Auguste fut un moment ébloui par cet éclair de prospérité ; il conçut la pensée de désavouer ses plénipotentiaires. Mais l’illusion ne fut pas longue ; il signa le honteux traité, en écrivant une lettre plus honteuse encore, « où il protestait que la bataille s’était donnée malgré lui ; que les Russes et les Polonais de son parti l’y avaient obligé ; qu’il avait fait des mouvements pour abandonner son allié ; que les Suédois auraient pu le battre, s’ils avaient profité de l’occasion ; et qu’enfin il donnerait au roi de Suède toutes les satisfactions convenables, pour avoir osé, ajoute Voltaire, battre ses troupes. »

C’est encore Voltaire qui nous donne les détails curieux de l’entrevue des deux rois, dont l’un ôtait une couronne à l’autre. Auguste se rendit dans le camp de Charles à Aet-Ranstœdt (18 décembre 1706) : leur conversation ne roula que sur les grosses bottes du Spartiate couronné, qui daigna dire au Sybarite saxon que depuis six ans il n’avait quitté ces bottes que pour se coucher. Cette confidence était une puérilité ou une leçon. Cependant Auguste parlait avec un air de complaisance et de satisfaction, que les princes et les hommes accoutumés aux grandes affaires savent prendre au milieu des mortifications les plus cruelles. Ils dînèrent deux fois ensemble. Charles XII affecta de donner toujours la droite au vaincu. Ce genre de politesse n’était au fond qu’une humiliation de plus : Comme Henri IV, il savait bien que, quelle que fût sa place, c’était la place d’honneur.

Du reste, il ne se relâcha en rien de ses exigences ; il les poussa au contraire jusqu’à condamner Auguste à féliciter de son avènement au trône celui qui allait s’y asseoir à sa place. Dans ce dernier degré d’abaissement, Auguste se releva par le ton. de sa lettre, qui ressemble moins à un compliment qu’à une protestation. « Nous souhaitons, dit-il à son rival, que vous trouviez dans votre patrie des sujets plus fidèles que ceux que nous y avons laissés. Tout le monde nous fera la justice de croire que nous » n’avons été payes que d’ingratitude pour tous nos bienfaits, et que la plupart de nos sujets ne se sont appliqués qu’à notre ruine. Nous souhaitons que vous ne soyez pas exposé à de pareils malheurs, vous remettant à la protection de Dieu. »

La folie du protecteur de Stanislas allait exaucer, non les souhaits officiels, mais les vœux secrets d’Auguste, en renversant celui qu’il recommandait à la protection de Dieu. Mais avant d’aborder cette révolution dans sa destinée, arrêtons-nous sur ce qui l’honore dans une existence paisible et modeste. Hâtons-nous de le louer, avant que son règne recommence.

De retour à Dresde, exilé dans sa patrie, il s’attacha sérieusement à faire le bonheur de ces sujets qui étaient des concitoyens. De nombreuses réformes dans l’administration et dans la jurisprudence, la création de nouvelles chaires dans les universités, un collège fondé pour l’éducation de la noblesse, des encouragements accordés aux lettres, qui commençaient à fleurir en Allemagne, quelques beaux édifices s’élevant avec rapidité, jetèrent sur sa cour un reflet de cet éclat qu’il avait admiré, jeune encore, à la cour de Louis XIV.

Il préludait à ces soins, vraiment honorables, lorsque Charles XII, qui l’avait tant humilié, vint, en quelque sorte, lui offrir une revanche. Marchant à la conquête chimérique de la Russie, le vainqueur de Clissau passe par Dresde, et fait incognito une visite au monarque détrôné par lui. La tentation était forte ; un ministre, le comte de Fleming, donnait à Auguste le conseil du fou Triboulet. Auguste agit comme François Ier, d’autant plus digne d’éloges qu’il n’était lié par aucune promesse, et qu’arrêter Charles XII, c’eût été d’un même coup renverser Stanislas et se faire un ami du czar, tandis que l’arrestation de Charles-Quint pouvait créer plus d’un danger au voisin de Henri VIII.

La passion du trône n’était pourtant qu’engourdie dans l’âme d’Auguste. Réveillé par la bataille de Pultawa, il proteste contre un traité ouvrage de la violence, entre en Pologne, et publie à la fois l’amnistie de ses ennemis et sa propre apologie. Son manifeste était long et emphatique. Un gentilhomme polonais osa lui dire : II fallait mettre tout simplement : Attendu que le roi de Suède a été battu à Pultawa, je suis remonté sur le trône.

Auguste, comme tant d’autres rois, n’était pas corrigé par le malheur. Au lieu de vivre en paix, il ne respirait que vengeance contre les Suédois, et, après quelques tentatives de guerre, plus ou moins heureuses, une ligue fut sur le point de se former contre lui, entre son ancien oppresseur et son ancien allié. La mort soudaine de Charles XII le sauva seule de la nécessité d’une seconde abdication. Libre enfin, il voulut asservir. Il avait rempli la Pologne de troupes saxonnes, qu’il se proposait d’employer à détruire les libertés publiques des Polonais. Étranger parmi eux, il ignorait une de leurs maximes proverbiales : Brûlez vos maisons et errez dans votre pays, les armes à la main, plutôt que de vous soumettre au pouvoir arbitraire.

Il l’apprit par le sort de toute sa cavalerie saxonne, attaquée et détruite à la fois sur tous les points. Un généreux Polonais, Lédukoski, s’était mis à la tête des patriotes, et il fallut la médiation du czar pour négocier la paix entre le roi et Je royaume. Lédukoski, après la signature du traité, se présenta devant le roi, et lui dit avec la fermeté d’un grand citoyen : Sire, nous paraissons devant vous sans baisser les yeux, parce que nous n’avons rien à nous reprocher. Puissiez-vous vivre de longues années, et régner sur nous avec plus de bonté !

« Auguste, renonçant alors, dit Rulhière, au dessein d’asservir cette nation par la force, ne chercha plus qu’à la corrompre et à la séduire. Il s’abandonna à la mollesse et au luxe. Son plus » beau régiment de dragons fut donné à un de ses plus dangereux voisins, à Frédéric Guillaume, roi de Prusse, en échange de douze grands vases de porcelaine. Sa cour était fastueuse et polie. Les Polonais, dont les mœurs sont faciles, se livrèrent à tous les dangers de son exemple, et si les premières années de ce règne avaient augmenté les désordres de l’État, celles qui suivirent y ajoutèrent bientôt le désordre des mœurs. » Quels furent pour la Pologne les résultats de ce changement introduit dans ses mœurs ? Le luxe, la mollesse, l’égoïsme qui en est la suite, étaient-ils préférables aux dangers des agitations violentes de ses diètes ? Les trois démembrements qu’elle subit un demi-siècle après répondent à ces questions. Depuis Auguste, elle ne recouvra jamais l’énergie de ses institutions primitives. C’était un corps épileptique mais robuste, qui ne pouvait sortir de son état de crise et de secousses que pour tomber dans la paralysie.

Dans les dernières années d’Auguste, l’État ne fut troublé que par les Jésuites, qui ont troublé tous les états. Le renégat du luthéranisme se déclara pour eux ; il étendit sur son royaume cette lèpre des despotes impuissants, et, dans un soulèvement des dissidents contre l’intolérance religieuse, il alla jusqu’à offrir aux catholiques l’appui des troupes saxonnes, qui, dit M. Thiessé, par un bizarre contraste, étaient elles-mêmes luthériennes.

Pour achever de faire connaître la vieillesse d’Auguste II, empruntons quelques traits à M. Guizot, l’un de ses biographes. « On lit avec étonnement le détail des fêtes qu’il donna au roi et au prince héréditaire de Prusse, qui étaient venus le visiter. Une armée campée à Muhlberg, près de l’Elbe, offrit à ces souverains le spectacle d’une bataille fictive, où la vérité des tableaux n’était égalée que par leur magnificence. C’était le plus souvent aux dépens de la Saxe que le roi de Pologne étalait un luxe si somptueux ; Cependant il se faisait aimer de ses sujets, et soutenait avec dignité l’éclat de son rang dans les cours d’europe ; envoyait le comte de Hoym complimenter Louis XV sur son mariage avec la fille de Stanislas (le même prince par qui il avait été détrôné et qu’il avait détrôné à son tour) ; cherchait à s’agrandir en Allemagne aux dépens de la succession de Charles VI, en refusant d’approuver la pragmatique sanction de cet empereur ; projetait de céder aux puissances voisines quelques provinces de la Pologne, afin de les engager à le soutenir dans son dessein de rendre la royauté héréditaire dans sa maison ; et unissait ainsi, par une bizarre alliance, des sentiments généreux à des habitudes despotiques, le goût des plaisirs aux soucis de l’ambition, et l’inquiétude d’une humeur guerrière à la mollesse d’une vie voluptueuse. »

Auguste fut saisi par la mort au milieu des fêtes et des projets ambitieux. Il se rendait à Varsovie pour y ouvrir une diète, lorsque la gangrène se mit à une plaie qu’il avait à la cuisse, et l’emporta rapidement. Il avait pour femme Christine Éberhardine, fille du margrave de Brandebourg, qui ne fut jamais couronnée reine de Pologne, parce que, née luthérienne, elle ne voulut pas imiter l’abjuration de sou époux. Infidèle à sa propre conscience, il eut du moins le mérite de ne pas contraindre celle de sa femme. Il ne laissa d’elle qu’un seul fils, Frédéric Auguste III. ( voy. 5 octobre 1763.)

Un seul trait peindra les mœurs privées d’Auguste II : on a publié une liste de ses maîtresses et de ses enfants naturels. Dans le nombre de ces derniers il se trouve un grand homme, le maréchal de Saxe : c’est un avantage que n’ont pas eu tous les rois.

Paul Duport.

 
 
Même section >

Suggérer la lecture de cette page
Abonnement à la lettre d'information La France pittoresque

Saisissez votre mail, et appuyez sur OK
pour vous abonner gratuitement
Éphéméride : l'Histoire au jour le jour. Insertion des événements historiques sur votre site

Vos réactions

Prolongez votre voyage dans le temps avec notre
encyclopédie consacrée à l'Histoire de France
 
Choisissez un numéro et découvrez les extraits en ligne !