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Roi Louis III (Francie occidentale, Neustrie), carolingien. Naissance, mort, couronnement, règne. Carolingiens

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Rois, Présidents
Biographie des rois, empereurs, présidents français. Vie des souverains, faits essentiels, dates-clés. Histoire des règnes
Louis III
(né en 863, mort le 5 août 882)
(Roi de Francie occidentale et de Neustrie : règne 879-882)
Publié / Mis à jour le jeudi 4 février 2010, par LA RÉDACTION
 
 
Temps de lecture estimé : 2 mn
 

Louis III était fils de Louis le Bègue et de la reine Ansgarde, qui avait été répudiée. Quoique l’intention de son père fût qu’il lui succédât, et qu’en mourant il lui eût fait porter la couronne et l’épée, ce ne fut pas sans peine qu’il monta sur le trône.

Louis III (879-882) et Carloman II

Louis III (879-882) et Carloman II

Sa jeunesse et les soupçons que le second mariage de Louis le Bègue jetait sur la légitimité de sa naissance et sur celle de son frère Carloman servirent de prétexte aux factions qui divisaient la France, et qui toutes avaient leurs vues particulières ; aussi vit-on à la fois trois assemblées qui croyaient représenter la nation : la première, à Meaux, se déclarait pour les deux jeunes princes ; la seconde, à Creil, offrait le trône de France à Louis, roi de Germanie, afin de confier l’Etat à un prince assez puissant pour le défendre contre les Normands ; enfin, la troisième assemblée, convoquée à Mantale par Boson, que Charles le Chauve avait fait duc de Provence, lui donna à l’unanimité le titre de roi des provinces dont il n’avait été jusqu’alors que le gouverneur.

Les évêques qui étaient présents le couronnèrent à l’instant même, et cette première usurpation semble avoir été le signal de celles qui devaient bientôt la suivre, plus importantes et plus durables. C’est ainsi que se forma le royaume d’Arles ou de Provence, aux dépens des héritiers de Charlemagne, et en faveur d’un prince qui n’était pas du sang royal. De son côté, Louis de Germanie accepta la couronne que lui offraient les factieux de l’assemblée de Creil, et il entra en France avec une armée afin de les soutenir.

Mais l’assemblée de Meaux, pour éviter une réunion qui la faisait trembler, offrit à ce prince de lui céder en toute propriété la partie du royaume de Lorraine qui appartenait aux rois de France : le traité fut conclu, et Louis de Germanie reprit la route de ses États. L’assemblée de Meaux se décida pour lors à reconnaître rois les fils de Louis le Bègue, Louis III et Carloman. qui furent sacrés l’an 879.

Le premier eut la Neustrie et ce qui restait de l’Austrasie ; le second l’Aquitaine et ce qui restait de la Bourgogne. Charles le Simple, fils posthume de Louis le Bègue, fut oublié dans ce partage ; la France, perdant à chaque règne une partie de son étendue, devait, par l’excès du malheur, arriver à l’indivisibilité de la couronne. Au mois de mars 881, Louis III et Carloman se partagèrent la monarchie pendant le séjour qu’ils firent à Amiens ; mais ils eurent assez de vertu pour rester unis, et ils poursuivirent de concert Hugues le Bâtard, qui revendiquait la Lorraine comme fils de Lothaire II et de Valdrade.

Louis marcha ensuite contre les Normands, sur lesquels il remporta une grande victoire à Saucourt, dans le Ponthieu, tandis que Carloman essayait de faire rentrer dans le devoir Boson, roi de Provence. Il y serait parvenu sans les nouvelles courses que les Normands firent avec d’autant plus de succès qu’ils avaient des complices jusque dans le conseil des rois.

Louis III tomba malade à Tours, au moment où, assisté du duc de Bretagne, il se préparait à combattre ces barbares ; et s’étant fait transporter à Saint-Denis, il mourut au mois d’août 882. Quelques historiens disent qu’il mourut d’une rupture causée par les fatigues de la guerre ; d’autres donnent à sa mort une cause moins honorable.

Quoi qu’il en soit, on ne peut résister à un sentiment de doute et de défiance lorsque l’on voit la plupart des derniers princes de la race de Charlemagne périr ainsi avant l’âge, sans que la cause de leur mort puisse être déterminée. Comme il n’avait point d’enfant, son frère Carloman lui succéda, et réunit ainsi sous une seule domination les provinces qui composaient encore la France.

 
 
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