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16 janvier 1360 : assassinat de Pierre Ier, roi de Chypre

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16 janvier 1360 : assassinat de Pierre Ier, roi de Chypre
Publié / Mis à jour le vendredi 20 novembre 2009, par LA RÉDACTION
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Pierre Ier, fils de Hugues IV et d’Alix, héritier des Lusignan, recueillit, en 1361, la couronne de Chypre et le titre de roi de Jérusalem. La fin de sa vie, livrée à une scandaleuse débauche, en déshonora le commencement, qu’avaient signalé des guerres contre l’Égypte et la Syrie. Voici comment l’historien Jauna rend compte de la révolution qui s’opéra tout-à-coup dans les mœurs du monarque.

Pendant le séjour que fit Pierre dans la ville de Milan, la reine Eléonore, sa femme, donnait à ses sujets le spectacle d’un commerce adultère avec Jean de Morfu, comte de Rochas. Le vicomte de Nicosie en instruisit le roi, qui revint plein de douleur, mit en prison la reine, et assembla son conseil, dont l’avis fut que la coupable ne devait pas être punie.

Cette décision inattendue changea le juste ressentiment de Pierre en une violente frénésie. Pour se venger des grands de son royaume, il résolut de les frapper d’un malheur égal au sien. Leurs femmes, leurs filles et leurs sœurs succombèrent tour à tour à ses tentatives flétrissantes ; ensuite il les abandonnait aux ministres de ses fougueux caprices. Pour le moindre sujet il condamnait à l’exil, à la prison : la peine la plus légère qu’il infligeât, c’était de faire travailler comme manœuvre à une tour qu’il construisait dans un coin de la ville. Il y envoyait même les dames qui n’étaient pas de son goût ou qui résistaient à ses désirs.

Parmi ces dernières on en remarquait une de la maison d’Ibelin, et dont la beauté surpassait la naissance. Lorsque les seigneurs de la cour venaient visiter le monument royal, elle affectait de relever ses vêtements au-dessus des genoux, sans aucun respect pour la décence : au contraire, elle les baissait en présence du roi. Quand on lui demanda la raison de ces façons étranges : « C’est, dit-elle, qu’elle craignait les regards du seul homme qui fût dans le royaume ; quant aux autres, elle ne les regardait que comme des femmes. » Avertis par cette forte leçon, les habitants se rappelèrent leur sexe et leur courage. Deux seigneurs, que Pierre avait outragés, le tuèrent d’un coup de poignard.

On ne peut guère douter qu’il n’y ait beaucoup de fiction dans cette histoire.

 
 
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