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12 janvier 1819 : mort de l'abbé Morellet

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12 janvier 1819 : mort de l’abbé Morellet
Publié / Mis à jour le jeudi 19 novembre 2009, par LA RÉDACTION
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Cet écrivain philosophe, qui fit ses études en Sorbonne avec Loménie de Brienne et Turbot, mérita, par la vivacité de son esprit, par l’étendue et la variété de ses connaissances, d’être mis ’au nombre des hommes distingués du XVIIIe siècle. Voltaire, qui le reçut à Ferney, et qui lui écrivit plusieurs lettres flatteuses, le nommait plaisamment l’abbé mord-les, en mémoire de la causticité piquante de plusieurs brochures échappées à sa plume. Le tort de l’abbé Morellet c’est de n’avoir publié que des brochures ; aussi Chénier a-t-il dit de lui :

Et ce boa Morellet, qui toujours se repose,
Enfant de soixante ans, qui promet quelque chose.

Pendant vingt ans il s’occupa d’un projet de Dictionnaire du Commerce, qu’il finit par abandonner, lorsque la révolution éclata : lui-même il avoue que cet abandon est une faute.

Né à Lyon le 7 mars 1727, Morellet donna en 1762 son premier ouvrage : c’était le Manuel des Inquisiteurs, extrait d’un livre que le hasard lui avait offert, à Rome, dans une immense bibliothèque. Sa Préface des Philosophes, ou Vision de Charles Palissot, le fit mettre à la Bastille, où, pendant deux mois de retraite forcée, sa réputation grandit plus qu’elle ne l’eût fait en deux ans de liberté. A la prière de Malesherbes, Morellet traduisit le Traité des délits et des peines de Beccaria ; et de 1770 à 1789 il composa divers écrits sur les questions d’économie politique et de législation, qui s’agitèrent successivement. Pendant la révolution, il éleva souvent une voix courageuse dans l’intérêt de l’ordre et de l’humanité. Le. Cri des Familles produisit surtout une vive sensation : dans cet ouvrage il plaidait la cause des enfants ou des autres héritiers naturels des Français immolés par les tribunaux révolutionnaires.

L’abbé Morellet a laissé des Mémoires remplis de détails curieux sur le temps où il a vécu. Ami de madame Geoffrin,du baron d’Holbach, membre de l’Académie française, il avait vu à Londres l’illustre Franklin, et, par ses opinions, il avait puissamment influé sur celles du ministre d’état Shelbume, qui le déclara en signant la paix de 1783. (voy. 21 Janvier. ) La révolution ayant privé l’abbé Morellet de ses pensions, il fut réduit à traduire des voyages et des romans anglais jusqu’au rétablissement de l’Institut et à sa nomination au Corps législatif.

Les Mélanges de littérature et de philosophie, publiés en 1818, contiennent les meilleurs ouvrages de l’abbé Morellet. En général cet écrivain cherchait moins à plaire qu’à convaincre, et le désir qu’il en témoigne sans cesse donne à son style un ton de rudesse, et à sa dialectique un air d’opiniâtreté.

 
 
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