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Le Grand Palais : merveille de l'Exposition universelle de 1900

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Grand Palais (Le) : merveille
de l’Exposition universelle de 1900
(Source : Le Point)
Publié / Mis à jour le mardi 4 octobre 2016, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 
 
 
Révélations sur les secrets de construction de ce monstre hybride de pierre et d’acier construit pour l’Exposition de 1900

Comme la tour Eiffel avait marqué l’Exposition universelle de 1889 par sa démesure, le comité d’organisation de l’Exposition suivante voulut à son tour étonner le monde entier avec un bâtiment remarquable. Ce sera le Grand Palais des beaux-arts. Un monstre hybride de pierres, de briques et d’acier. Il remplacera — avec le Petit Palais situé en face de lui — l’ancien Palais de l’industrie datant de l’Exposition universelle de 1855, un pachyderme lourdaud et sans grâce flanquant l’avenue des Champs-Élysées. Pour créer une superbe perspective, depuis les Invalides jusqu’au Palais de l’Élysée, les deux palais sont placés de part et d’autre d’une large avenue débouchant sur un nouveau pont ultra-large, le pont Alexandre-III.

Le malheur, c’est que la commission chargée de choisir le lauréat parmi les nombreux projets d’architecture ne parvient pas à se mettre d’accord. Comme le temps presse, elle décide de couper la poire en quatre. À Albert Louvet, le gagnant du concours, le salon d’honneur et la partie intermédiaire. À Henri Deglane, le deuxième, la façade principale. À Albert Thomas, le troisième, la façade arrière (le Palais d’Antin qui abrite aujourd’hui le Palais de la découverte). Et à Charles Girault, le quatrième du concours, la coordination des travaux.

Le Grand Palais lors de l'Exposition universelle de 1900

Le Grand Palais lors de l’Exposition universelle de 1900

Autant dire que la carpe est sommée de se marier au lapin. D’un côté, la charpente métallique de 6 000 tonnes illustrant une architecture moderne ; de l’autre, une façade de pierre lourdingue et dont le style est déjà dépassé en 1900. Le Grand Palais est le dernier témoin d’une architecture grandiloquente où il fallait de nombreuses ouvertures pour éclairer les salles, faute d’électricité.

Réquisitionné en 1914
Les travaux commencent rapidement. Première mauvaise surprise, le terrain situé en bord de Seine est bien moins stable qu’on ne le pensait, il faut planter 3 400 pieux en chêne pour le consolider. Tous les matériaux nécessaires (17 000 m3 de pierres, 10 000 m3 de maçonnerie et 2 millions de briques) sont acheminés par la Seine. Un port est créé au pied du pont des Invalides, desservi par un mini-train. La coupole s’élève à 75 mètres (avec un campanile de 18 mètres). Le dôme fait 70 mètres d’ouverture. La nef s’étend sur 240 mètres de long pour accueillir ultérieurement des concours hippiques.

En effet, dès la fermeture de l’Exposition universelle, le Grand Palais est reconverti pour accueillir des salons artistiques, mais également de nombreuses autres manifestations. Le Salon de l’automobile s’y installe dès 1901, puis le Salon de l’aviation en 1909. En 1914, l’immense bâtiment sert de centre d’accueil aux troupes coloniales, puis aux fusiliers marins, avant que Deglane ne reçoive l’ordre de le transformer en un hôpital militaire doté de mille lits, de deux salles d’opération et d’un centre de rééducation. À la guerre suivante, les Allemands utilisent les lieux pour entreposer leurs camions et organiser des expositions de propagande nazie. Enfin, signalons la première présentation de la DS par Citroën lors du Salon de l’automobile de 1955.

Frédéric Lewino et Essia Lakhoua
Le Point

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