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La Chapelle royale de Versailles aux urgences

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L’Histoire fait l’Actu
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Chapelle royale (La)
de Versailles aux urgences
(Source : France Télévisions)
Publié / Mis à jour le mardi 5 juillet 2016, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 2 mn
 
 
 
Dernier grand chantier de Louis XIV, la Chapelle royale du Château de Versailles, construite entre 1699 et 1710 par Jules Hardouin-Mansart va retrouver ses fastes grâce à une restauration indispensable pour ce chef d’œuvre en état de « conservation précaire »

La chapelle est, avec la Galerie des glaces, l’aménagement le plus audacieux apporté au château, l’un des lieux les plus fréquentés en France avec plus de 7 millions de visiteurs par an. Haute de 40 m au faîtage, la chapelle comporte deux étages, le second étant réservé à la famille royale et aux princes de sang. La balustrade extérieure au niveau du toit est ornée de 28 sculptures représentant les Évangélistes, les Apôtres et les Pères des Églises latine et grecque. Vus d’en haut, les silhouettes de ces personnages sont déformés, volontairement : ils reprennent leur harmonie depuis le sol, d’où l’ensemble doit être admiré.

L’intervention, qui va concerner en particulier la charpente, la toiture et le décor sculpté extérieur, est financée par la fondation suisse Philanthropia, dont l’engagement a déjà permis la restauration du bassin de Latone et celle du Grand Trianon. « Avec le Bassin de Latone, les grilles du château ou le Hameau de la Reine, la Chapelle royale était une des urgences que l’on m’a signalées quand j’ai pris mes fonctions », explique Catherine Pégard, présidente du Domaine de Versailles.

Vue particulière de la Chapelle du château de Versailles, du côté de la cour. Estampe de 1740

Vue particulière de la Chapelle du château de Versailles,
du côté de la cour. Estampe de 1740

Le diagnostic réalisé sous la direction de Frédéric Didier, architecte en chef des monuments historiques, est sans appel : problèmes de stabilité de la charpente ayant entraîné des fissures dans les maçonneries, ardoises du toit à renouveler totalement, ornements en plomb déchirés, armatures des vitraux corrodées, statuaire dégradée.

Graffitis historiques
Le chantier, qui devrait démarrer en 2017 et durer 36 mois, est conçu pour ne pas perturber l’usage interne de la chapelle, notamment les concerts. La contribution de Philanthropia s’élève à 11 millions d’euros, « avec en complément un co-financement souhaité de la part d’autres mécènes », a-t-on appris auprès de la fondation.

« C’est un édifice très technique, explique Frédéric Didier. Mansart était un spécialiste de la stéréotomie (art de l’assemblage des pierres). Il y a un type de pierre différent selon les lieux, la plus adaptée à chaque usage, ce qui rend le remplacement très complexe ».

La dernière grande restauration de l’extérieur remonte à 1870. L’une des parties les plus délicates concerne l’encadrement des vitraux. Certains verres portent des graffitis du XVIIIe, laissés sans doute par des ouvriers, comme dans d’autres lieux de Versailles. Le plus ancien, datant de 1689, a été repéré dans la Galerie des glaces. D’autres tranches de travaux sont prévues pour les différentes façades de l’édifice, mais leur financement n’est pas encore bouclé. Pour ces nouvelles phases, Denis Pittet, président de Philanthropia, fondation liée à la banque suisse Lombard Odier, souhaite trouver « d’autres relais dans le monde du mécénat ».

Denis Pittet s’est félicité de la « belle aventure » de la restauration du bassin de Latone, situé devant le château, où « on a pu mettre en valeur les métiers d’art » (doreurs, ardoisiers...) et inciter les entreprises à employer des apprentis. « Au moment de la restitution, Versailles nous a même rendu de l’argent, ce qui est assez incroyable », a-t-il dit, évoquant un coût final de 7 millions d’euros pour un devis de huit millions.

« Ces projets permettent d’embrasser tout l’ensemble de ce que doit faire le château de Versailles aujourd’hui » : transmettre les métiers d’art, faire vivre le projet sur le numérique pour les visiteurs, éventuellement faire une publication sur le chantier ou une exposition qui relance le lieu, a conclu Catherine Pégard.

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