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Saint-Georges-d'Orques : un vigneron et un scientifique font revivre un vin de 300 ans

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Patrimoine : Gastronomie
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Saint-Georges-d’Orques : un vigneron
et un scientifique font revivre
un vin de 300 ans
(Source : France 3 Languedoc-Roussillon)
Publié / Mis à jour le dimanche 17 avril 2016, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 
 
 
Il fut un temps où le vin de Saint-Georges-d’Orques faisait partie des vins officiels de la Maison Blanche aux États-Unis, il s’exportait même en Russie, en 1710. C’était l’âge d’or de ce terroir : une histoire qu’un vigneron héraultais a réussi à reconstituer jusque dans la bouteille.

L’un des joyaux du domaine Henry, à Saint-Georges-d’Orques, c’est le Maihol, un vin unique en son genre, tout droit sorti du passé. Il a été confectionné avec des cépages du XVIIIe siècle, époque où Thomas Jefferson était ambassadeur en France. Le futur président des États-Unis avait beaucoup aimé le vin de Saint-Georges-d’Orques et s’en faisait expédier à la Maison Blanche.

Passionné d’histoire en général et par celle-ci en particulier, le vigneron François Henry a commencé à faire des recherches sur le sujet il y a vingt ans. Ce vigneron voulait savoir pourquoi le vin de sa commune était si réputé il y a trois siècles. Mais pour répondre à cette question, il fallait déjà savoir comment il était fait, et surtout avec quels cépages.

Il a donc demandé de l’aide à l’ancienne école d’Agriculture, devenue Supagro-INRA. C’est là qu’il a rencontré Jean-Michel Boursiquot, enseignant chercheur, spécialiste des cépages anciens, qui a décidé de relever le défi et d’aider le vigneron dans sa quête. Une fois l’enquête menée sur archives, il fallait encore identifier les pieds de vigne vivants dans le conservatoire de Montpellier et de les replanter à Saint-Georges-d’Orques. Cette collaboration entre chercheur et vigneron a porté ses fruits.

Une fois la vigne aux 7 cépages replantée, François Henry et sa femme Laurence ont travaillé pendant 12 ans avant d’oser sortir les premières bouteilles. Actuellement, seul le cru 2009 est en vente. Le Maihol est aussi surprenant que léger, ce vin de garde tient plus du Bourgogne que du Languedoc. Il a immédiatement séduit trois grandes tables de la gastronomie montpelliéraine, dont la Maison de la Lozère, qui se fournit au domaine Henry depuis 10 ans.

Goûter un jour ce que Thomas Jefferson avait bu, cette idée folle née dans l’esprit de ce couple de passionnés a payé. Car à force de regarder vers le passé, le domaine Henry a gagné un coup d’avance : les cépages anciens sont devenus à la mode, ils sont peut-être le vin du futur.

Site Internet : http://www.domainehenry.fr/
Page Facebook : https://www.facebook.com/DomaineHENRY

Isabelle Bris
France 3 Languedoc-Roussillon

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