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Métier du théâtre : vendeuse de douces liqueurs au théâtre pendant l'entracte

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Métiers anciens / oubliés
Histoire des métiers, origine des corporations, statuts, règlements, us et coutumes. Métiers oubliés, raréfiés ou disparus de nos ancêtres.
Vendeuse de douces liqueurs
au théâtre pendant l’entracte
(D’après « La Mosaïque du Midi », paru en 1877)
Publié / Mis à jour le mercredi 18 octobre 2017, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 
 
 
Avant le temps où les théâtres eurent un « foyer, » c’est-à-dire une salle commune, où se promènent les spectateurs pendant l’entracte ; avant le temps où des buvettes furent ouvertes aux alentours de chaque théâtre, les spectacles, devenus des lieux choisis pour les parties de plaisir, se pourvurent presque tous d’une « distributrice de douces liqueurs »

Joli nom, assurément ! Figurez-vous une demoiselle accorte, fraîche, parfois charmante, qui se tenait au parterre, dans un bureau décoré de petits lustres, de beaux vases et de verres de cristal. Elle avait sur les lèvres un perpétuel sourire, et l’amabilité de sa gracieuse personne attirait les chalands.

C’était une marchande de confitures, de boissons rafraîchissantes ou réchauffantes, selon les saisons. La distributrice de douces liqueurs débitait les fines oranges, les frais citrons, les généreux vins d’Espagne ou d’autres provenances. On faisait cercle autour d’elle, et sa recette ne laissait pas que d’atteindre un chiffre assez honorable. Ce petit commerce payait aux comédiens français une rente de huit cents livres.

Farceurs français et italiens

Farceurs français et italiens. Peinture de 1670

La distributrice de douces liqueurs ne quittait point sa place si bien choisie ; mais elle avait une suppléante, généralement plus jeune qu’elle, et dont les fonctions consistaient à monter dans les loges pour offrir les marchandises ci-dessus indiquées aux spectatrices de haute qualité, qui gratifiaient de quelque étrenne la petite marchande.

Cela se passait ainsi au dix-septième siècle. Lorsque les limonadiers et les cafetiers augmentèrent en nombre, la distributrice eut son comptoir, brillant et coquet, dans le foyer du public. L’habitude de « prendre quelque chose » au théâtre s’étant généralisée, on s’avisa de donner aux dames, durant les entractes, des cadeaux, des bonbons, des boissons de toutes sortes. L’usage se conserva et se généralisa.

 
 
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