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Chocolat Monbana : une histoire de famille, de la poudre aux oeufs de Pâques

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Patrimoine : Gastronomie
Richesses du patrimoine de France : spécialités gastronomiques de terroir. Producteurs de spécialités de la gastronomie française
Chocolat Monbana : une histoire de famille,
de la poudre aux oeufs de Pâques
(Source : Le Parisien)
Publié / Mis à jour le dimanche 5 avril 2015, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 2 mn
 
 
 
La chocolaterie Monbana, une entreprise familiale installée à Ernée (Mayenne), a vécu pendant 70 ans dans l’ombre de ses clients mais se dévoile désormais au grand jour dans des boutiques dédiées à ses créations, de la poudre cacaotée aux œufs de Pâques

Depuis 2009, la chocolaterie a ouvert 32 boutiques en France. « Notre truc, c’est de faire des produits qui font du plaisir, on ne vend que du bonheur », s’amuse Yves Guattari, entré dans l’entreprise en 1973 et actuel président du directoire, qui a lutté pour que Monbana sorte de l’anonymat.

La chocolaterie est avant tout une histoire de famille, née avec Louis Guattari, copain de tranchée du créateur de Banania, avec lequel il va travailler avant de fonder en 1934 sa propre manufacture de cacao sous la marque Mon-Bana, en hommage à son ami. L’un de ses trois fils, Jean, va lancer en 1958 la première gamme de produits diététiques pour le sport. Son fils Yves va être à l’origine en 1985 des premiers « produits d’accompagnement du café » : d’abord les Napolitains, des petits carrés de chocolat, puis les célèbres petites amandes enrobées de chocolat. Un secteur dans lequel Monbana est leader aujourd’hui, avec 60% du marché.

Mais ces produits sont alors vendus sous les marques des clients, et malgré la réussite commerciale, « en 2000, l’entreprise avait plus de 65 ans et personne ne connaissait la marque Monbana », regrette Yves Guattari. Les produits sous marque Monbana représentaient alors seulement 5% du chiffre d’affaires.

Le maître-chocolatier Nicolas Crepon dans son atelier de l'entreprise Monbana

Le maître-chocolatier Nicolas Crepon dans son atelier de l’entreprise Monbana,
à Ernée, le 27 mars 2015 (© AFP / Jean-François Monier)

Dans les années 2000, la chocolaterie entreprend donc sa mutation pour valoriser sa marque. D’abord sur son produit phare, avant de se lancer dans le chocolat fin haut de gamme, un créneau qui lui permet d’être présente aujourd’hui dans 1.200 points de vente.

Artisans à l’échelle industrielle
A Ernée, où deux maîtres-chocolatiers officient, le site a été agrandi à trois reprises en 10 ans pour accueillir les nouveaux produits. Malgré l’aspect ultra-moderne des lignes de production où une fontaine à chocolat vient enrober des carrés de praliné feuillantine, le travail est ici « un copier-coller de ce que fait l’artisan chez lui », assure Nicolas Crépon, maître chocolatier. La main de l’homme n’est en effet jamais très loin : toutes les finitions sont réalisées à la main, comme le prouve le maître-chocolatier en marquant d’un coup habile de fourchette à trois dents le dessus des confiseries qui circulent sur le tapis roulant.

Après s’être lancée dans la confiserie, Monbana a racheté en 2013 à Colmar une usine spécialisée depuis 60 ans dans les moulages en chocolat.
Depuis, elle y fabrique ses pièces moulées, pour Pâques (80% de la production) et Noël. Trois cents tonnes par an seulement car cloches et autres œufs de Pâques sont pour la plupart démoulés à la main, et toute la décoration est faite également à la main. A l’international (20% du chiffre d’affaires), l’entreprise de 271 salariés, qui exporte dans 60 pays, est surtout reconnue pour sa poudre cacaotée, fabriquée, comme les produits diététiques, à Landivy (Mayenne). Une fabrication qui va déménager début 2016 vers un nouveau site à Fougères (Ille-et-Vilaine), où la production sera triplée.

Le chiffre d’affaires atteint désormais 41,7 millions d’euros par an, mais pas question pour Yves Guattari d’aller concurrencer les leaders du marché. « Je ne fais que du marché de niche », explique-t-il, « au-dessus de moi, ce sont des monstres. Moi, j’invente des marchés ». « Mon métier, c’est me diversifier », clame M. Guattari, dont les produits vendus sous le nom Monbana représentent désormais 36% du chiffre d’affaires.

Le Parisien

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