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Franck Ferrand : L'Histoire à l'école n'amuse pas les jeunes !

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L’Histoire fait l’Actu
Quand Histoire et Patrimoine font la une, s’invitent dans notre quotidien et deviennent un sujet d’actualité. Le passé au cœur de l’actu.
Franck Ferrand : « L’Histoire à l’école
n’amuse pas les jeunes ! »
(Source : TV Mag)
Publié / Mis à jour le lundi 1er décembre 2014, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 2 mn
 
 
 
Journaliste, écrivain, conférencier, Franck Ferrand consacre sa vie à l’Histoire. Les auditeurs le retrouvent tous les jours à 14 heures sur Europe 1 avec Au coeur de l’Histoire ainsi que dans la matinale avec Aujourd’hui dans l’Histoire. Sur France 3, il présente tous les premiers lundis du mois son magazine L’Ombre d’un doute.

Ce lundi soir, à 20h45, il le consacre aux Artistes sous l’occupation. « C’est une période très passionnante parce que chacun a un comportement différent. On pourrait imaginer qu’il y a ceux qui continuent à travailler et ceux qui ne veulent de près ou de loin n’avoir aucun rapport avec les Allemands. C’est beaucoup plus complexe, explique le journaliste. Chacune des émissions mobilise une quinzaine de personnes pendant vingt-deux semaines : c’est une véritable enquête dans laquelle nous faisons des découvertes étonnantes. Et là, nous nous sommes rendus compte que chaque parcours est très spécifique [...] On ne peut pas faire de généralité sur cette période : il y a les circonstances, le contexte et les convictions de chacun. A partir de là, advienne que pourra ! », lance Franck Ferrand.

Sept artistes sont passés au gril de L’Ombre d’un doute. « Ça va de Joséphine Baker à Jean Gabin, qui ont carrément quitté la France, à Maurice Chevalier, Edith Piaf, Arletty ; et nous allons jusqu’à des cas un peu plus compliqués comme Sacha Guitry ou Coco Chanel, révèle-t-il. J’ai une certaine tendresse pour Arletty. Elle tombe amoureuse d’un Allemand et on va le lui faire payer cher. Elle a toujours été d’une parfaite franchise, d’un parfait naturel dans cette histoire. Le modèle, c’est évidemment Joséphine Baker. Nous lui consacrons la première place de cette émission », explique le présentateur.

« L’un des meilleurs scores du lundi soir »
Alors que l’an dernier, la case du lundi soir était l’un des points noirs de la grille de France 3 avec notamment l’échec de Laurent Bazin (Tout peut changer), L’Ombre d’un doute suscite la curiosité des téléspectateurs : le dernier numéro consacré à Louis XVII a séduit 2,4 millions de téléspectateurs (9,4% de part d’audience).

« Je ne suis pas un grand expert des histoires de case ou d’audience... 9,4%, c’est bien. C’est même l’un des meilleurs scores du lundi soir. D’avoir 2,4 millions de personnes qui vont suivre une enquête historique — on n’est pas dans du divertissement ! — avec une courbe ascendante : ça me va !, se félicite-t-il. Au-delà des chiffres, je m’attache beaucoup à la cohérence de l’émission. Au bout de quatre ans, j’ai un produit fini qui correspond à très peu de choses près à ce que j’avais en tête », argumente Franck Ferrand.

« Il serait déplacé que je me déguise » comme Mac Lesggy
Alors qu’il « partageait » la vulgarisation de l’Histoire à la télévision avec son confrère de France 2, Stéphane Bern, Mac Lesggy est venu chasser sur leur territoire avec L’Histoire au quotidien sur M6 (2,5 millions de téléspectateurs, 10,6% de part d’audience).

« Pour être tout à fait honnête, je n’ai pas encore eu le temps de la suivre. Il faut que je la regarde, avoue Franck Ferrand. J’ai cru comprendre, pour ce qu’on m’en a dit, qu’il s’agissait beaucoup d’histoire quotidienne [...] C’est une approche extrêmement différente de la mienne. Le seul point commun, c’est que ça parle d’histoire. J’ai passé ma vie à lutter contre les chasses gardées. Et il y a vraiment de la place pour tout le monde [...] En revanche, à chacun son registre : nous sommes dans l’enquête. Il serait complètement déplacé que je me mette à me déguiser », indique Franck Ferrand.

Selon lui, l’Histoire est devenue la « Nouvelle Star » du petit écran parce que « l’Education nationale en a une approche qui n’amuse pas tellement les enfants ou les jeunes gens ! Ils ont tendance à venir chercher ce qui leur manque dans les grands médias. C’est très frappant à la radio : nous avons de très jeunes auditeurs qui nous abreuvent de mails. C’est très sympathique », relève le journaliste qui est aux commandes tous les jours sur Europe 1 d’Au coeur de l’Histoire (14-15 heures). Son rendez-vous connaît depuis la rentrée des audiences qu’il qualifie de « stables dans un contexte de régression assez fort, surtout sur cet horaire » .

Patrick Cabannes , Philippe Larroque
TV Mag

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