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Les madeleines normandes Jeannette sauvées par le financement participatif

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Patrimoine : Gastronomie
Richesses du patrimoine de France : spécialités gastronomiques de terroir. Producteurs de spécialités de la gastronomie française
Madeleines (Les) normandes Jeannette
sauvées par le financement participatif
(Source : La Croix)
Publié / Mis à jour le samedi 29 novembre 2014, par Redaction
 
 
Temps de lecture estimé : 2 mn
 
 
 
Le tribunal de commerce de Caen a désigné l’homme d’affaires franco-portugais Georges Viana comme repreneur de la biscuiterie Jeannette

Depuis sa liquidation fin 2013, l’usine normande était occupée par une partie de ses employés. C’est finalement l’offre de reprise de l’homme d’affaires franco-portugais Georges Viana qui a été retenue par le tribunal de commerce de Caen pour la reprise de la biscuiterie Jeannette, a annoncé lundi 24 novembre aux salariés le responsable CGT Franck Mérouze.

Au total sept offres avaient été déposées au total devant le tribunal de commerce de Caen. Mais c’est la seule qui prévoyait le maintien de la production en France. L’offre de Georges Viana a été retenue après qu’il a réussi à lever plus de 100 000 € auprès de 2 100 donateurs via le site de financement participatif, Bulbintown. C’est plus du double de l’objectif initial.

Paquet de madeleines de la biscuiterie Jeannette

Paquet de madeleines de la biscuiterie Jeannette. © Charly Triballeau / AFP

« Je suis fière de participer modestement à votre combat pour sauver vos emplois… et notre gourmandise ! », témoignait Corinne, l’une des nombreuses donatrices à laisser un message de soutien sur la page Facebook du projet. Les internautes obtiendront en contrepartie l’envoi à domicile de boîtes de madeleines à proportion du montant de leurs « dons » une fois que la production sera relancée.

Reprise prochaine de la production
« C’est merveilleux », a assuré le nouveau propriétaire de la marque Jeannette après l’annonce du tribunal. « On voudrait lancer les premières madeleines dès février à Caen avec trois, quatre salariés », a-t-il dit.

Pour relancer la production et reprendre la quinzaine d’anciens employés de l’usine qu’il s’est engagé à embaucher, l’entrepreneur est aussi en train d’essayer d’obtenir 600 000 € supplémentaires auprès des banques qui « vont nous permettre de démarrer une production plus importante au mois de juin ou juillet 2015 ».

Les machines de l’usine, elles, ont été vendues à la société bretonne de céréales bio Cereco (marque « Grillon d’or ») lundi par le tribunal de commerce. Cereco avait précisé lors de l’audience qui s’était déroulée le 13 novembre que son offre « sur du matériel uniquement dédié à la fabrication de biscuits secs (...) n’exclut pas la possibilité pour d’autres repreneurs de relancer l’activité madeleine » avec la marque Jeannette.

Le repreneur vise le marché du haut de gamme
Georges Viana entend désormais relancer les madeleines avec des machines qui produisent 200 tonnes de madeleines par an, contre 2 700 tonnes par an pour les anciennes machines. « On veut faire du haut de gamme, presque de la madeleine artisanale », a expliqué l’homme d’affaires. « On veut faire revivre cette marque qui date de 1850 », a-t-il assuré. Georges Viana a attribué son succès d’abord à la mobilisation des salariés qui bloquent le site depuis le 20 février, et ensuite au succès de son opération de financement public.

« On vient de gagner une bataille, maintenant il faut gagner le combat de la production », a dit le nouveau patron. Surfant sur le succès du financement précédent, « on est en train de lancer une campagne de financement participatif mais cette fois sur de l’actionnariat qui est d’ailleurs bien parti. On a déjà plus de 68 personnes qui se sont déjà manifestées en indiquant vouloir apporter 130 000 € », a-t-il assuré.

« Faut pas lâcher »
« Je suis heureuse, je suis très contente pour nous et pour les autres salariés (licenciés par d’autres entreprises, ndlr) qui peuvent prendre l’exemple sur nous », a déclaré Rosa, qui a passé 39 ans chez Jeannette. « Faut pas lâcher. C’est très dur mais faut se battre jusqu’au bout. Il faut aussi que les gens comprennent qu’il faut donner leur chance aux gens qui veulent travailler », a-t-elle poursuivi.

Jeannette employait 37 personnes au moment de sa liquidation contre 400 dans les années 1970. Une vingtaine des 37 ex-salariés se relaie depuis le 20 février pour occuper l’ancienne usine, située à Caen.

Julien Duriez (avec AFP)
La Croix

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