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7 janvier 1806 : mort d'Eberhard (Jean-Auguste ), métaphysicien allemand

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7 janvier 1806 : mort de Jean-Auguste Eberhard
Publié / Mis à jour le mardi 17 novembre 2009, par LA RÉDACTION
 
 
Temps de lecture estimé : 1 mn
 

Eberhard, dans ses études et dans ses ouvrages, embrassa toutes les parties des sciences que les anciens comprenaient sous le nom de philosophie. Par l’une des lois les plus générales de l’esprit de l’homme, il commença par être novateur, et finit par résister aux innovations.

L’Apologie de Socrate, premier livre d’Eberhard, fut inspiré par la controverse que soulevait le Bélisaire de Marmontel. Dans le sein même des églises calvinistes il se trouvait des écrivains défenseurs des opinions de la Sorbonne, et soutenant que les vertus des païens n’étaient que des vices brillans. Eberhard prit la plume : l’Apologie de Sacrale n’était qu’un prétexte pour examiner l’ensemble des dogmes du christianisme sur la corruption de l’homme, sur la grâce, sur la rédemption et sur les conditions du &alut. A compter de cette époque, l’Allemagne protestante adopta les principes d’une nouvelle théologie, dans laquelle ses partisans croient voir le christianisme pur ramené à ses vérités essentielles et primitives, tandis que ses adversaires la flétrissent des noms de Socianisme, de déisme.

Eberhard, successeur de Wolf, professa toujours la doctrine de Leibnitz. Lorsque le système de Kaiit apparut et menaça les écoles d’une invasion universelle, Eberhard publia un journal uniquement destiné à combattre le Kantisme : il fut le seul Adversaire auquel le philosophe de Kœnisberg daigna répondre.

Fatigué d’une lutte de huit ans, et chagrin de voir triompher une doctrine dont le langage le révoltait par sa barbarie, il se réfugia dans les occupations littéraires. L’Allemagne doit à cette retraite studieuse le plus beau travail qui ait été fait sur son idiome, un Recueil de synonymes dans lequel les efforts de la logique concourent avec ceux de l’érudition.

Comme Moses Mendelssohn, dont il fut l’ami, Eberhard mérita par son style élégant et pur le titre d’écrivain classique de la Germanie.

 
 
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