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![]() Atelier d'ENLUMINURE CLAIRE GUILLEMAIN
(Maine-et-Loire)
En prononçant le mot « enluminure », on pense tout de suite à « lumière » ; effectivement ce terme est tiré du latin « illuminare » qui veut dire mettre en lumière, donner la lumière au texte par l'intermédiaire de l'image et de la couleur. Claire GUILLEMAIN, artiste enlumineur, s'est passionnée toute jeune par l'histoire médiévale et par le dessin. C'est donc à travers les livres d'histoire qu'elle a découvert l'enluminure et a tout d'abord essayé de recopier certains détails. Ne voulant pas en rester là, elle a cherché à découvrir ces techniques quelque peu oubliées et pour cela a intégré l'Ecole Française d'Enluminure, aujourd'hui disparue. Après deux ans de formation, elle consacra quelque temps à l'étude des techniques avec les outils et matériaux de l'époque (préparation des pigments natures, dorure à la feuille d'or, etc.). Il est nécessaire lorsque l'on pratique l'enluminure traditionnelle, de respecter ces techniques. La pratique de l'Enluminure l'a tout naturellement amenée à se pencher sur la Calligraphie ; ces deux arts étant complémentaires et indissociables, l'image mettant en valeur, le texte écrit. UN PEU D'HISTOIRE
Un des phénomènes les plus typiques de l'enluminure est la confrontation de l'écriture et de l'image qui a contribué à la naissance de la Lettrine (la lettre décorée permet de faire ressortir un passage important du texte). De la lettrine simple, les artistes du Moyen Age vont laisser courir leur imagination en créant la lettre figurée, la lettre historiée, jusqu'aux enluminures en pleine page de la période gothique. Du Ve siècle au XIIe siècle, les enluminures seront réalisées dans les monastères ; au XIIe siècle, avec le développement des universités, des ateliers laïcs voient le jour. La haute société va devenir férue de cet art, cette nouvelle clientèle va permettre à ces nouveaux artistes, les enlumineurs, de se développer et de se regrouper en corporation. La réalisation d'un livre est très coûteuse, les plus beaux manuscrits n'auraient jamais existé sans le soutien de mécènes tels que Jean de Berry, Charles V, etc. L'âge d'or de l'enluminure en France est le XVe siècle, mais avec l'apparition de l'imprimerie, la réalisation du manuscrit enluminé est devenu très coûteux ; les oeuvres vont se raréfier jusqu'à la fin du XVIe siècle où elles disparaissent. LA TECHNIQUE Le parchemin (peau de veau, agneau, chèvre) préparé, est dégraissé avec du fiel de boeuf. Après esquisse au crayon sur un brouillon, on dessuie (recopie) à la mine de plomb ou au crayon sur le parchemin le modèle à exécuter. On intervient en premier par la pose de la dorure, la feuille d'or est appliquée sur un « gesso », celui-ci servant à obtenir un volume. Les couleurs sont préparées avec des pigments naturels broyés et mélangés avec des détrempes à l'oeuf et à la gomme arabique. L'application se fait en superposant les couches de couleur, du plus clair au plus foncé afin d'obtenir du volume, en dégradant à chaque nouvelle couche. Des petits pinceaux en poil de martre sont utilisés afin d'obtenir les détails les plus fins possibles. L'activité artistique de Claire GUILLEMAIN réside autour de deux grands thèmes :
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