Quelques événements du 18 JUILLET

18 juillet 64
Rome brûle dans un gigantesque incendie. On attribuera ce forfait à Néron. Est-il vrai que l'empereur versifia tout en contemplant sa capitale livrée aux flammes ? Quoi qu'il en soit, Néron profitera de la reconstruction de la ville pour augmenter l'enceinte de son palais qu'il appellera le palais d'or. Les Romains auront une ville reconstruite sur un plan nouveau, plus belle et plus agréable, ce qui ne calmera pas leur mécontentement envers l'empereur considéré comme l'auteur de l'incendie. Et, on le sait, Néron tentera d'arranger les choses en en rejetant la responsabilité sur les adeptes de la nouvelle religion du Christ.

18 juillet 1100
Mort de Godefroi de Bouillon, roi de Jérusalem, chef de la première croisade. Les chroniqueurs racontent des choses surprenantes de la force de ce prince. Guillaume de Tyr dit, qu'étant sur le pont d'Antioche, pendant le siège de cette ville, et rencontrant un cavalier turc, il le pourfendit depuis la tête jusqu'à la selle, et blessa même le dos du cheval.

18 juillet 1374
Mort de Pétrarque. Après la mort de la belle Laure de Noves, il s'était fixé dans une maison de campagne près de Padoue, dans laquelle il passa le reste de ses jours dans les douceurs de l'amitié et dans les travaux de la littérature.
Ses obsèques furent honorées de la présence des personnes les plus distinguées. On lui fit élever un mausolée de marbre blanc devant la porte de l'église d'Arque, et sur l'un des piliers qui portent le sarcophage, on grava ce distique attribué à Pétrarque  « J'ai trouvé le repos ; je dis un éternel adieu à l'espérance et à la fortune ; salut, déesses trompeuses, que d'autres mortels soient les jouets de vos promesses. »

18 juillet 1617
Un des plus importants édits contre le duel est prononcé, alors que Charles IX est roi de France. Tous les rois qui lui succédèrent jurèrent à leur sacre de lutter contre cette désastreuse habitude qu'avaient les hommes de s'entre-tuer sous le moindre prétexte. Mais les duels n'en continuaient pas moins à se dérouler. On vit même des femmes se battre l'épée ou le pistolet à la main. Le roi fermait les yeux : n'était-ce pas la passion amoureuse qui avait conduit ces dames sur le pré ?

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