Quelques événements du 16 OCTOBRE

16 octobre 1094
Le roi Philippe Ier est excommunié par le pape Urbain II. N'aimant plus sa femme Berthe, il décida tout simplement d'en changer et enleva celle du comte d'Anjou, Bertrade, qui lui plaisait infiniment. Philippe se servit du ministère des lois pour faire casser son mariage, sous prétexte de parenté, et Bertrade en fit autant avec le duc d'Anjou. Un évêque de Beauvais les maria ensuite solennellement. Mais le pape Urbain II ne voyait pas cette union du même oeil et la déclara nulle. Philippe, craignant que les anathèmes du pontife excitent ses sujets à la rébellion, envoya au pape des députés qui obtinrent un délai. Ce délai de courte durée écoulé, Philippe fut excommunié de nouveau dans un Concile tenu à Poitiers. Quelques années plus tard, il reçut son absolution à condition de promettre de ne plus reveoir Bertrade, promesse dont il ne tint, évidemment, aucun compte. Apparemment, le successeur du pape Urbain II, Pascal II, se montra plus accommodant et approuva le mariage, puisque Suger nous apprend que les fils de Philippe et Bertrade furent déclarés capables de succéder à la couronne.

16 octobre 1680
Mort de Raimond Montecuculli, Italien qui s'illustra, comme général, au service de la maison d'Autriche, et fut le rival de Turenne.

16 octobre 1695
Mort de Pierre Nicole. Les Essais de morale et instructions théologiques sont le titre d'illustration de cet écrivain de l'école de Port-Royal.

16 octobre 1793
Mort de Marie-Antoinette. A 4 heures du matin, la sentence de mort est prononcée par le tribunal révolutionnaire. A 11 heures, elle monte sur la charrette en direction de la Conciergerie, place de la Révolution. « Pardon, monsieur, je ne l'ai pas fait exprès », dit-elle en marchant sur le pied du bourreau. A 12 h 15, le couperet tombe sur la tête de la reine Marie-Antoinette âgée de trente-sept ans.

16 octobre 1813
La bataille des Nations est engagée. Napoléon dispose de 180 000 hommes pour en affronter 320 000 constitués des forces russes et prussiennes, des armées de Bernadotte et de l'autrichien Schwarzenberg. Le 18 octobre, l'empereur ordonnera la retraite. Au total, il y aura cent mille morts, tant du côté français que dans le camp allié. Cette bataille marque la fin de la domination française sur les Etats allemands.

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