Quelques événements du 7 JUILLET

7 juillet 1456
Les commissionnaires nommés par le pape Calixte III, cassent et annulent le procès fait à la Pucelle d'Orléans, et ordonnent qu'au Vieux-Marché de Rouen, lieu de l'exécution de l'héroïne, sera plantée une croix, en mémoire de la barbarie commise envers elle par les Anglai et l'évêque de Beauvais.

7 juillet 1585
Henri III se met à la tête de la Ligue. Les ligueurs, qui avaient à leur tête le duc de Guise, ayant déclaré la guerre à Henri III, ce prince, au lieu de réprimer la rébellion, publia une apologie où il s'avouait coupable, et où il conjurait les factieux de mettre bas les armes ; et il s'unit avec eux le 7 juillet 1585 par le traité de Nemours. Ce traité accordait aux ligueurs des places de sûreté dans le royaume, comme les protestants en avaient, et leur procurait de nouveaux avantages contre l'autorité royale. Le journal de l'Etoile du vendredi 7 juillet précise que ce jour « quelques troupes de la Ligue entrèret par force dans Villeneuve-Saint-Georges, et firent mille brutalités et inhumanités : il n'y avait ni ordre, ni discipline militaire en l'armée du duc de Mayenne, ni seulement apparence de religiion ; car, quoiqu'ils se disent catholiques, ils ne laissaient point de manger publiquement de la chair aux jours défendus ; et pour prouver leur impiété, ils contraignaient les prêtres, le poignard sur la gorge, de baptiser (car ils usaient de ce mot) les veaux, moutons, cochons, etc., et de leur donner les noms de carpes, brochets, barbeaux ; et sur les plaintes qu'on en faisait au duc de Mayenne, qui ne le pouvait ignorer, il répondit : Il faut patienter ; j'ai besoin de toutes mes pièces pour vaincre le tyran. »

7 juillet 1647
Soulèvement dans la ville de Naples. Elévation et chute de Mazaniello. Le vice-roi de Naples, obligé de fournir aux frais de la guerre que l'Espagne avait alors en Italie avec la France, s'étant avisé de mettre un impôt sur les fruits, qui faisaient presque la eule nourriture du peuple en été, causa une grande émeute, à la tête de laquelle se mit un pêcheur, nommé Thomas Aniello, dit commmunément Mazaniello. Ce fut un panier de figues qui l'occasionna ; ce Mazaniello auquel il appartenait, refusant de payer les droits au receveur des impôts, le peuple se soulevaen faveur du premier, et força le vice-roi à publier un édit qui supprimait la gabelle du fruit. Il demanda ensuite l'abolition de tous les autres impôts, et le rétablissement des privilèges accordés par Charles-Quint. Une réponse vague qu'on lui fit ne servit qu'à l'irriter. Les séditieux s'étant répandus dans les différents quartiers des nobles, exhalèrent leur haine invétérée contre eux, en massacrèrent quelques-uns, brûlèrent les maisons des autres, et jurèrent la perte de tous les gentilshommes.
Mazaniello, couvert de ses haillons, monté sur un échafaud, l'épée à la main, était l'âme qui faisait agir cette multitude effrénée ; d'un coup d'oeil il réglait la destinée de ses compatriotes, et indiquait l'endroit où il fallait porter le fer et le feu ; tous les ordres de la ville s'empressaient de lui apporter leurs hommages, avec les plus grandes protestations d'attachement à la cause populaire. Le cardinal archevêque de Naples, étant venu le dernier faire sa visite à Mazaniello, ce dernier lui dit avec impudence : « Votre éminence se rend bien tard à son devoir. » Mais au bout de quelques jours, le bruit s'étant répandu que Mazaniello trahissait le peuple, le peuple qui, dans ces moments d'orage, n'entend pas raillerie sur ce article, se jette sur Mazaniello, et le massacre dans l'église des Carmes, le 16 juillet, après huit jours de règne.

7 juillet 1683
L'armée turque arrive subitement devant Vienne. L'empereur, qui aurait dû rester et défendre sa capitale, eut à peine le temps de se sauver jusqu'à la porte qui n'était pas encore investie, et de se retirer à Lintz sans avoir pu rien emporter.Sobieski, roi de Pologne, obligea les Turcs à lever le siège, le 12 septembre suivant.

7 juillet 1807
Traité de Tilsitt entre Alexandre et Napoléon, qui rétablit l'union entre la Russie et la France.

7 juillet 1815
Entrée des armées étrangères à Paris.

7 juillet 1853
Signature d'un traité de commerce avec le Japon, grâce à l'amiral Perry, commandant une escadre et ayant débarqué au Japon. Jusqu'alors, les étrangers n'avaient pu s'installer dans ce pays.

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