Quelques événements du 5 JUILLET

5 juillet 1099
Jérusalem était aux mains des Musulmans depuis six siècles. Les Croisés, parvenus jusqu'à cette ville au mois de juin, s'en emparent après un long siège et un immense massacre. Jérusalem devient la capitale d'un royaume latin s'étendant jusqu'à l'isthme de Suez. Godefroi de Bouillon en devient le premier chef mais refuse le titre de roi de Jérusalem, lui préférant celui d'avoué.

5 juillet 1129
On porte, pour la première fois, en procession dans les rues de Paris, la châsse de sainte Geneviève. C'est à cette procession qu'arriva le miracle des Ardents, si mémorable par la fondation d'une paroisse de aris (Sainte-Geneviève des Ardents) et l'institution d'une fête particulière.

5 juillet 1618
Sur la demande qu'en avait faite Louis XIII, le pape Paul V donne un bref pour la célébration de la fête de Saint Louis dans toute l'étendue du royaume. Saint Louis avait été canonisé en 1297, par le pape Boniface VIII. Le bref de Paul V fut publié à aris le 8 août 1618. Le 25 du même mois, la fête fut célébrée à Paris avec la plus grande solennité.

5 juillet 1761
Mort du cardinal Passioney, connu par les services qu'il a rendus aux lettres et à la religion. Il jouit successivement de la faveur des papes Clément XI, Innocent XIII, et Benoît XIV, qui le nomma bibliothécaire du Vatican. Sa dextérité, sa prudence éclatèrent dans plusieurs négociations importantes. L'abjuration du savant Eccard, et celle du prince de Wittemberg furent son ouvrage. L'auteur de son éloge historique prétend que la cause de sa mort fut la violence qu'il se fit en signant le bref de condamnation lancé contre l'exposition de la doctrine chrétienne de Mésenguy. Ce qu'il y a de certain, c'est qu'il était en général favorable aux jansénistes, et qu'il proscrivit de sa bibliothèque tous les ouvrages des jésuites, et s'opposa fortement à la canonisation du cardinal Bellarmin.

5 juillet 1811
Le congrès général de Caraccas, sous les auspices de Miranda, se sépare de la cour d'Espagne, et forme la république fédérative de Vénézuéla.

5 juillet 1848
Le général Cavaignac devient donc chef du pouvoir exécutif : c'est la conséquence logique de son coup d'éclat du mois de juin. Ministre de la Guerre, il avait en effet réprimé quelques semaines plus tôt les insurrections qui s'étaient déroulées les 23 et 26 juin.

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