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Quelques événements du 2 DÉCEMBRE
2 décembre 1406
Les femmes sont appelées à succéder à la couronne d'Angleterre, par un acte signé du roi Henri IV, des seigneurs et du parlement.
2 décembre 1662
Entrée de Louis XIV à Dunkerque. Le maréchal de Turenne, après avoir enlevé Dunkerque aux Espagnols, l'an 1658, avait remis cette place aux Anglais, suivant le traité conclu entre Mazarin et Cromwel. Quand Charles II fut remonté sur le trône, Louis XIV profitant du besoin d'argent de ce prince, obtint de lui la restitution de Dunkerque, moyennant cinq millions. Mardick et tous les ports, que les Anglais occupaient sur les côtes de Flandre, furent partiellement remis au roi. Le parlement d'Angleterre ne fut pas content de ce traité ; et s'en prit à Clarendon, qui y avait eu grande part, et qui aurait couru risque de la vie s'il ne s'était sauvé. Un Ecossais, nommé Lockart, ambassadeur d'Angleterre en France, sous Cromwel, dont il avait épousé la nièce, et qui le fut encore sous Charles II, disait qu'il n'était pas considéré en France en qualité d'ambassadeur de Charles II, comme il l'avait été du temps de Cromwel. On lui observa qu'il y avait bien la différence entre celui qui avait obligé les Français à prendre Dunkerque pour le lui remettre, et celui qui revendaient cette place à la France, après être remonté sur le trône.
2 décembre 1718
Découverte de la conspiration de Cellamare. Arrestation de Porte-Carrero. L'ambition d'un ministre étranger, et le ressentiment d'une petite fille du Grand Condé, furent les principales causes de la conspiration, dite de Cellamare, du nom de l'ambassadeur d'Espagne à Paris, qui dirigeait cette conspiration. Bénédictine de Bourbon, mariée au duc du Maine, fils de Louis XIV et de madame de Montespan, avait obtenu, par son esprit et son crédit, que son mari et ses enfants seraient élevés aux honneurs des princes du sang. Louis XIV avait même dans son testament, nommé le duc du Maine surintendant de l'éducation de son successeur ; mais le testament du roi ayant été cassé après sa mort, le duc du d'Orléans, régent du royaume, ôta, non seulement au duc du Maine la garde de la personne du jeune roi, et la surintendance de son éducation, mais encore fit abolir tous les actes en faveur des princes légitimés et de leurs enfants. On peut juger du désespoir de la petite fille du grand Condé, en voyant l'abaissement de sa maison, et la chute de l'édifice qu'elle avait travaillé toute sa vie à élever. Elle écrivit au roi d'Espagne, pour l'engager à soutenir le duc du Maine, par les motifs de la proximité du sang, et du respect pour les volontés du feu roi, son aïeul, enfreintes sans aucun ménagements. Le cardinal Alberoni, ministre de Philippe V, jaloux de gouverner à la fois la France et l'Espagne, manda au prince de Cellamare, de se concerter avec la duchesse et les principaux mécontents. Le dessin fut pris d'enlever, si l'on pouvait, le duc d'Orléans dans une de ses parties de plaisir, de lui ôter la régence, et de la donner au roi d'Espagne. La fortune fit évanouir tous ces projets ; une simple courtisane découvrit la conspiration, qui devint inutile dès qu'elle fut connue.
2 décembre 1804
Couronnement et sacre de Napoléon, empereur des Français et roi d'Italie, dans l'église métropolitaine de Paris.
2 décembre 1805
Bataille d'Austerlitz.
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