2 juin 1536
La population provençale apporte son soutien à François I^er), dans le cadre de la guerre ayant éclaté en début d'année et opposant le roi de France à Charles Quint. La population ira jusqu'à ravager ses propres terres afin d'affamer les troupes de Charles Quint. En juin 1538, une trêve conclue à Nice mettra un terme à ces affrontements.

2 juin 1675
Mademoiselle de La Vallière entre aux Carmélites. Lorsqu'elle vit le nouvel attachement du roi pour Madame de Montespan, Mlle de La Vall&ière décida de se retirer au couvent.
- Mais, Madame, lui dit Mme de Maintenon, à qui elle avait confié son projet, comment soutiendrez-vous toutes les rigueurs de la vie d'une carmélites, vous, accoutumée dès l'enfance à la mollesse et aux plaisirs ?
- Ah ! Madame, quand bien même j'y trouverais des peines, je n'aurais qu'à me rappeler toutes celles que m'ont fait souffrir ces deux personnes ! répondit La Vallière, tristement, en montrant le roi et sa nouvelle favorite.

2 juin 1701
Mort de Madeleine de Scudéry, née au Havre en 1607, et soeur de Georges de Scudéry. Ses romans de Clélie et de Cyrus sont les plus célèbres. Mascaron, au moment de composer l'Oraison funèbre de Turenne, pria mademoiselle de Scudéry de l'aider de son talent. La reine Christine de Suède, le cardinal Mazarin, le chancelier Boucherat, et Louis XIV, lui firent des pensions. Mlle de Scudéry n'était pas jolie, et les plus sévères pensent même qu'elle était laide ! Pourtant, lorsque Mlle de Scudéry traçait un portrait d'elle-même, sa description devenait un parfait enchantement. Elle se vantait de tout connaître de l'amour, de ses secrets et de ses manifestations ; elle se disait capable de faire « l'anatomie d'un coeur amoureux », mais elle ne passait point de la théorie à la pratique, et les moqueurs l'avaient surnommée La Pucelle du Marais. Elle aima cependant un homme, Pelisson, qui était d'une monstrueuse laideur.

2 juin 1793
Proscription des Girondins. La Convention rend un décret d'arrestation contre trente-deux de ses membres. La liste, dressée par Couthon, fut révisée en séance par Marat.

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