Quelques événements du 1er JUILLET

1er juillet 987
Hugues Capet est proclamé roi de France, par une assemblée électorale réunie à Noyon et présidée par l'archevêque Adalbéron. Il sera sacré à Reims deux jours plus tard.

1er juillet 1288
Le comte Ugolin Gherardesca est fait prisonnier par l'archevêque de Pise, Roger de Ubaldini. L'archevêque fait sonner le tocsin dans toute la ville, devient le maître, et ordonne d'enfermer Ugolin avec deux de ses fils et deux de ses petits-fils, dans la tour de Gualandi. Puis, cherchant la façon la plus cruelle de faire expier celui qui avait fait peser une chape de plomb sur la ville, il jette les clefs du cachot dans l'Arno, condamnant ainsi les prisonniers à mourir de faim. C'est Ugolin qui succomba le dernier après avoir essayé, dit-on, de se nourrir de ses enfants. La légende est passée à la postérité grâce à la Divine Comédie. Dante nous montre Ugolin arrivant aux Enfers où sont punis les traîtres et se voyant lui-même en train de manger un crâne, puis s'essuyant la bouche avec les cheveux. C'est ainsi que la légende d'Ugolin mangeant ses enfants est devenue célèbre.

1er juillet 1589
Mort de Christophe Plantin, né en France, et célèbre par ses trois imprimeries, dont l'une était à Anvers, une autre à Leyde, et une autre à Paris. L'ouvrage le plus remarquable sorti de ses presses, fut une bible polyglotte, en huit volumes in-folio. A l'exemple de Robert Etienne, il exposait devant sa porte ses épreuves, en promettant une récompense à ceux qui y découvriraient quelques fautes. Il a laissé un caractère d'imprimerie qui porte son nom.

1er juillet 1699
Mort d'Hortense Mancini, la plus jolie et la plus intelligente des trois Mazarinettes. Le cardinal Mazarin, dont elle était la nièce préférée, ne voulait pas la marier à un seigneur de haut lignage et préférait quelqu'un de plus modeste, mais à qui il pourrait léguer son nom et sa fortune. Son choix se porta sur Armand de la Porte, marquis de la Meilleraye, Grand-Maître de l'Artillerie, un garçon pâle, efflanquén peu séduisant et qui avait un caractère pour le moins bizarre. Avec le temps, le caractère du duc de Mazarin ne fit qu'empirer ; il était avare, abominablement jaloux, et ridiculement dévôt. Il exigeait que toutes les jeunes servantes aient une posture très pudique pour battre le beurre ou filer la laine. Il leur montrait d'ailleurs lui-même la meilleure attitude à prendre. Dès qu'elle le put, Hortense s'empressa de quitter cet horrible mari.

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